Déroulement de nos actes de Résistance
Chaque jour
Les hommes
de
l'ombre
vous parlent des évènements
et
des Faits de Résistance
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les Hommes du Commandos Kieffer
- Le 08/05/2024
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Aujourd'hui 8 Mai
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06 juin 1944, 07H32.
Les 177 commandos français menés par le lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer sont les premiers des Alliés à poser le pied sur les plages du débarquement en Normandie. Issus des Forces françaises libres et entraînés au Royaume-Uni, ces fusiliers marins sont les glorieux ancêtres des actuels commandos de la Marine nationale.
voici le premier commando de la Photo
Badge 21
Né le 18 octobre 1921 Auberville Le Manuel (Seine Maritime)
Décédé le 30 avril 1984 à Stevenage / Hertfordshire
Inhumé au cimetière d'Almond Lane / Stevenage (Angleterre)
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Le Mur de Souvenirs de nos camarades marins Bretons
- Le 08/05/2024
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Aujourd'hui 17 Avril
Hommage à
Mazéas Hippolyte
Il était Quartier-maître.
Son unité : L'Enjoué
Il a été décoré :
Médaille Militaire
Croix de Guerre 39-45
Il est décédé le 09 janvier 1945.
Porté disparu
Son décès est inscrit à la commune de Landévennec (Finistère)
Document portant la mention MPLF : Tribunal civil à Chateaulin
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Les Justes de France en Bretagne
- Le 08/05/2024
- 0 commentaire
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. 520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.
Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
L'Ile-et-Vilaine est en zone occupée. voici ce que nous pouvons lire dans wilkipédiaLa région est soumise dès la fin juin 1940 : Rennes capitule le 18 juin, Brest et Nantes le 19 et Lorient le 21503. De par sa situation, la région est stratégique pour l'occupant : préparation à un possible débarquement en Angleterre, bataille de l'Atlantique, puis cible potentielle d'un débarquement allié en France. C'est le 25e corps d'armée qui assure l'occupation, avec à sa tête Von Prager de juin 1940 à mai 1942 puis Fahrmbacher jusqu'à la fin de l'occupation. La construction ou l'agrandissement d'infrastructures militaires commencent: les bases de sous-marins de Brest, Saint-Nazaire et Lorient commencent début 1941505 et le chantier du mur de l'Atlantique en 1942. L'Organisation Todt est chargée des travaux et 82 000 personnes travaillent sur ces chantiers en Bretagne en juin 1943504.
À partir du 4 juin 1944, la résistance est sollicitée pour désorganiser l'occupant en prévision du débarquement de Normandie. Le 6 juin, à 00h30, des parachutistes du Special Air Service sautent successivement dans le Morbihan puis dans les Côtes-du-Nord pour former les résistants bretons dans le cadre de l'opération Overlord507. Le 18 juin, le Maquis de Saint-Marcel subit la répression allemande508. Les effectifs de la résistance passent de 1 500 personnes le 6 juin à 9 000 fin juillet puis à 30 000 au 8 août509. La présence bretonne dans les Forces françaises libres est particulièrement forte et rapide. Elle représente en septembre 1940 plus de 70 % de ses effectifs, avant de se stabiliser autour de 40 % pendant le reste du conflit510, et s'organise à Londres au sein du Sao Breiz
La libération de la région commence à partir de la percée d'Avranches du 31 juillet 1944, avec la IIIe armée américaine commandée par le général Patton. Les Allemands doivent se replier sur quelques ports bien défendus en attendant d'éventuels secours venant par la mer512. Saint-Malo est libérée le 17 août 1944 après deux semaines de siège, et Brest l'est le 19 septembre 1944 après quatre semaines, soit quatre semaines après la libération de Paris. Dans les deux cas, les bombardements ont réduit ces villes en ruines497. Autour de Lorient et de Saint-Nazaire se constituent des poches qui ne se rendent que les 7 et 11 mai 1945
Enfin concernant la population juive :Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Tsiganes sont internés dans les camps français. Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés.
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
En octobre 1940, on compte quelques centaines de personnes juives en Ille-et-Vilaine. Ce sont des descendants des réfugiés alsaciens venus après la guerre de 1870, des exilés d'Europe Centrale des années 1930 et aussi des personnes qui ont quitté le Nord de la France au moment de l'exode de 1940.
"Le 11 octobre, relayant l'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 qui impose aux Juifs de se faire recenser dans la localité de résidence, la Préfecture d'Ille-et-Vilaine ordonne à tous les Juifs rennais de se présenter dans les commissariats de quartier afin de constituer une de ces fiches dont l'efficacité devait malheureusement se vérifier quand il s'agirait de les conduire à la mort.
Cette mesure ne concerne pour l'heure que les Juifs de la zone occupée par les Allemands qui doivent aussi se faire apposer à l'encre rouge sur la carte d'identité, la mention, à présent déshonorante, JUIF ou JUIVE."1
Le 16 juillet 1942, 18 personnes sont raflées dans le département.Le 9 octobre suivant une autre rafle. 36 Juifs sont raflés par la Police et sont parqués sur le Champ de Mars avant d'être envoyés à Drancy.
Le 4 janvier 1944, une nouvelle rafle est effectuée dans toute la Bretagne
Nous vous présentons
Les 5 Justes parmi les Nations de l'Ille-et-Vilaine
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Notre camarade du jour
- Le 03/08/2023
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Aujourd'hui 3 Août
Frédérick Christopher "Chris" AhrensSous lieutenant
3 eme escadron de remplacement et d'entrainement
Décés 21 juin 1944NebraskaCimetière de Davenport, Davenport, NebraskaBloc 9, lot 23Frederick Christopher "Chris" Ahrens est né le 3 décembre 1921 à Davenport, Nebraska. Il était le fils d'August Frederick Ahrens et de Marie Eloise Margarethe Bohling Ahrens. Frederick a servi dans le 3e Escadron de remplacement et d'entraînement en tant que sous-lieutenant pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 2LT Ahrens a été stationné à Toome du 16 mai au 21 juin 1944. Il était Bombardier-Navigateur sur un B-26. Le 21 juin 1944, son avion s'est écrasé sur Slieve Gallion, en Irlande du Nord et lui et le sergent Alfred J. Knap ont été tués sur le coup. Le copilote 2e. Le lieutenant Joseph B. Delvilbiss est décédé environ 3 heures après le crash. Le 2LT Ahrens a d'abord été enterré dans l'ancien cimetière militaire américain de Lisnabreeny en Angleterre. Le cimetière ferma en 1948 et ses restes furent exhumés et transférés. Il est maintenant enterré au cimetière de Davenport, Dave
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Bourgogne Franche Comte
- Le 26/07/2023
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Durant la Seconde Guerre mondiale, la Franche-Comté est le théâtre du projet Burgund imaginé par les autorités nazies. Il s'agit du projet le plus abouti visant à déplacer la population germanophone du Tyrol du Sud (Südtirol) dans un territoire du troisième Reich. nous vous expliquons:
Heinrich Himmler , le leader des SS , était le plus ardent défenseur de la création d'un Etat bourguignon sous contrôle allemand . Selon Himmler, la Bourgogne, qu'il appelait «un ancien centre économique et culturel», avait été «réduite à rien de plus qu'un appendice français, connu seulement pour sa production de vin ». Ce plan entraîna la transformation de la Bourgogne en un Etat-modèle nominalement situé hors du Grand Reich allemand , mais néanmoins gouverné par un gouvernement national-socialiste , et qui aurait aussi sa propre armée, ses lois et ses services postaux. Il était censé englober la Suisse française ( Romandie ), la Picardie avecAmiens , le quartier Champagne avec Reims et Troyes , la Franche-Comté avec Dijon , Châlons et Nevers , le Hainaut et le Luxembourg (Belgique) . Il devait également avoir une connexion à la fois à la mer Méditerranée et à la Manche . La capitale et le siège administratif ont été provisoirement proposés comme Dijon ou Nancy ( Nanzig ) comme capitale. Sa langue officielle était de devenir allemand, mais serait d'abord aussi français .
Son gouvernement serait présidé par un chancelier , qui serait responsable devant un représentant du Reich allemand qui recevrait le titre de Reichsverweser . On supposait que le Reichsführer-SS (Himmler lui-même à l'époque) assumerait le second de ces deux postes, et que Léon Degrelle , chef des fascistes belges , deviendrait son premier chancelier. Degrelle lui-même était un partisan notable de la motion. Son propre objectif en collaborant avec les Allemands pendant la guerre était de restaurer le domaine bourguignon de Charles le Téméraire avant sa mort en 1477 sous son propre règne.
Que ce soit simplement les rêves de Himmler personnellement ou, comme il le prétendait, jouissent du soutien total de Hitler n'est pas concluante de l'histoire. L'objectif de Hitler vis-à-vis de la France était de l'éliminer définitivement comme une menace stratégique pour la sécurité allemande. En fait, la campagne de 1940 en Europe de l'Ouest était entièrement menée de telle sorte que son flanc occidental pouvait être sécurisé avant que l'Allemagne n'engage ses armées à conquérir le Lebensraum en Union Soviétique . Dans cet esprit, des plans d'envergure ont été élaborés pour que la France puisse être réduite à un état mineur et devenir un vassal allemand permanent.Elle restait fermement dans l'état de dépendance où elle s'était retrouvée après l' armistice de 1940 et qu'elle n'aurait donc plus à craindre.
A la demande de Hitler, après la chute de la France en 1940, un plan prévoyait l' annexion pure et simple d'une large bande de l'est de la France en Allemagne en la réduisant à ses frontières médiévales avec le Saint Empire romain germanique . Cette note, produite par le ministère de l'Intérieur du Reich, constitue la base de la ligne dite nord - est qui séparait la «zone interdite» de la France occupée allemande du reste des zones sous contrôle militaire. Il a proposé la déportation de ses habitants français et l'installation d'un million de paysans allemands. Il considère que ces zones, ainsi que la Wallonie, sont «en réalité allemandes» et devraient donc être réintégrées.
En 1942, Hitler mentionne que l'ancienne région du Royaume de Bourgogne , que la France "avait prise de l'Allemagne dans son moment le plus faible", devra également être annexée à l'Allemagne nazie après l'incorporation de la zone interdite, mais à quelles régions par cette déclaration reste flou
La Franche-Comté, semble présenter plusieurs similitudes avec certains aspects du Tyrol, c'est pourquoi elle sera visitée par plusieurs dignitaires nazis, dont Himmler qui séjournera à Dole, son objectif; 'effectuer les préparatifs. Le projet tombe rapidement dans l'oubli lors de la bataille de France (1940) et ajoutons qu'elle vous sera révélé ne sera révélé bien aprés notre époque en 1985.
En juin 1940, l'armée allemande entre en Franche-Comté. La ligne de démarcation qui est en partie calquée sur la Loue, divise la région en deux. La Franche-Comté se distingue par la présence de nombreux maquis qui s'établissent dans les forêts, les collines et les montagnes. Cette résistance n'est pas sans coûts humains, sachez par exemple, que 99 résistants sont fusillés à la citadelle de Besançon . En septembre 1944, la région est libérée, excepté le nord du département du Doubs qui l'est deux mois plus tard.
Les vastes forêts du Morvan et du Jura ont abrité d’importants maquis. En témoignent les Musées de la Résistance de Besançon et de Saint-Brisson. Dans le village martyr de Dun-les-Places, un mémorial et un parcours dans le village, équipé d’outils d’interprétation numérique, sont dédiés aux victimes du massacre de juin 1944, auxquels s’ajoute un itinéraire de 21 stations liées à la Résistance dans le Morvan.
A Génelard, un centre d’interprétation est installé à proximité du canal du Centre où se situait un des postes de contrôle de la Ligne de démarcation.
Nous recherchons des temoignages,lettres,Photos de Bourgogne Franche Comté pendant la Seconde Guerre
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l'Armée
- Le 26/07/2023
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Nous vous présentons ici un apercu de la situation
La France, par l’intermédiaire d’Edouard Daladier en 1927, s’engage à ne plus jamais déclarer « la guerre à aucun peuple » mais qu’elle est cependant « résolue, fermement résolue, à maintenir intacte ses frontières ». Résultat, l’état-major, avec les moyens dont il dispose, s’oriente vers une stratégie uniquement défensive, statique et attentiste. Entre 1931 et 1939, plusieurs plans sont ainsi élaborés mais ils ne varient guère. Tous sont pensés autour de la ligne Maginot, qui abrite entre 200 000 et 220 000 soldats entre 1939 et 1940 et la mission générale en reste la suivante : permettre dans un premier temps une défense initiale et assurer sans esprit de recul. Parer aux tentatives de débordement des troupes allemandes, protéger les centres vitaux de l’est de la France et permettre un temps de mobilisation de l’armée aux frontières.
L’objectif est donc de contraindre l’ennemi à s’engager dans une guerre longue et d’usure afin de laisser le temps à l’armée française de monter en puissance pour ensuite s’engager dans une contre-offensive avec ses alliés.
En 1936, une nouvelle guerre contre l’Allemagne devient subitement une réalité et nous Francais nous nous lançons alors dans une modernisation de dernière minute de notre outil militaire. Des sommes considérables sont allouées à notre armée française : 14 milliards de francs en cette même année, 12 milliards en 1938 et 65 milliards en 1939 sur un plan de quatre ans. Effet de cause, l’armée française de 1930 à 1940 va fortement évoluer.
De gros efforts sont souhaités pour l’aviation et les systèmes de défenses antiaériens, ainsi que la modernisation des matériels et donc des chars modernes. La ligne Maginot n’est plus une priorité. Mais l’industrie française n’est pas prête et les pleines capacités de production ne sont atteintes qu’en 1939. A partir de cette date, les matériels et équipement sortent en nombre. Seulement et pour la plupart, ils sont inadaptés à la guerre moderne, parfois déjà obsolètes et surtout, ils sont mal répartis sur le territoire.
Si l’état-major note bien l’apparition des chars, (ils existent déjà en 14-18 mais connaissent une formidable évolution) rappelons que ce dernier est engagé dans une politique militaire de défense et non dans une stratégie offensive. Les missions principales sont donc données à l’infanterie et à l’artillerie. Les chars eux, ont un rôle secondaire de « colmatage » des éventuelles brèches profondes.
Dans son ouvrage publié en 1934 et intitulé « Vers l’armée de métier« , le colonel De Gaulle préconise la création de divisions blindées autonomes. Il imagine ces dernières particulièrement efficaces pour rompre les fronts et effectuer des percées. Mais cette idée faite de l’armée blindée, utilisée dans des campagnes offensives, est systématiquement rejetée par le commandement militaire. En revanche, un certain Heinz Guderian, officier allemand, saura parfaitement exploiter le livre de De Gaulle et il en fera une parfaite démonstration en 1940.
Le vendredi 1er septembre 1939, l’Allemagne attaque la Pologne sans déclaration de guerre. De nombreux chars, accompagnés de l’aviation et de la Wehrmacht (infanterie allemande) submergent très rapidement l’allié français. Hitler inaugure alors le principe de « guerre éclaire ». Pour cause, deux mois plus tard, l’Est de la Pologne est annexée au Reich. Du jamais vu.
Théoriquement et lorsque la France déclare la guerre à l’Allemagne nazie, elle est donc pleinement consciente des capacités militaires et des tactiques opérées par l’armée allemande. L’état-major français connait les actions combinées des divisions de Panzers (divisions blindées) et de la Luftwaffe (aviation allemande). Mais pour des raisons encore obscures, ce dernier est persuadé que les combats à l’Ouest ne se dérouleront pas de la même façon. Ainsi, aucune évolution ni rectification du plan militaire n’est alors apporté.
Hitler est, selon son entourage, livide, surpris, pour ne pas dire choqué. Dans ses nombreux plans envisagés, il ne croyait absolument pas capables la France et le Royaume-Uni d’une telle réaction. Le Führer est inquiet. Pour cause, la grande majorité de son armée est engagée dans la campagne de Pologne. A l’Ouest, sa frontière est maigrement défendue, elle ne fera pas le poids face à une offensive ennemie d’envergure.
Mais le haut-commandement de l’armée française, obstiné dans une doctrine défensive désormais dépassée, ne réagit pas. Aucune offensive forte n’est lancée contre l’Allemagne. Probablement cette dernière aurait changée l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale qui peut-être, ne serait d’ailleurs pas devenue mondiale. Néanmoins, il ne s’agit là que de suppositions, potentiellement fausses. Quoi qu’il en soit, la France ne saisit pas cette incroyable opportunité. La « Drôle de guerre », laisse un formidable temps à Hitler pour retenir les leçons enseignées par la conquête de la Pologne et ainsi de reconstituer ses troupes pour organiser l’invasion de la France.
Composition générale de nos divisions
Au mois de mai de l’année 1940, alors que débutent les hostilités avec l’Allemagne, notre armée française est ainsi constituée : 63 divisions d’infanterie sont déployées, elles sont également accompagnées de 7 divisions d’infanterie motorisées, 6 division blindées, 5 division légères de cavalerie et 13 divisions d’infanterie de forteresse (spécialisées dans la défense de la ligne Maginot). La France possède donc 94 divisions actives mais aussi 17 autres divisions d’infanterie de réserve, soit un total de 111 divisions incluant la Légion étrangère et les troupes coloniales.
En regroupant nos camarades de l’armée britannique (9 divisions d’infanterie et une division blindée), l’armée belge (22 divisions d’infanterie) et l’armée hollandaise (10 division d’infanterie), les forces alliées représentent ainsi 156 divisions, dont 7 blindées.
De son côté et uniquement sur le front Ouest, l’armée allemande engage 118 divisions d’infanterie, 6 divisions d’infanterie motorisées, 10 divisions blindées et une division de cavalerie, auxquelles il faut encore ajouter 22 divisions d’infanterie de réserve. Les forces allemandes déploient alors un total de 157 divisions (dont 10 blindées) face aux armées alliées.
Arrêtons nous un instant sur les blindés si vous voulez bien . il faut vous dire que ses derniers ont un rôle primordiale en 1940. L’armée allemande attaque le front de l’Ouest en engageant 3 039 chars modernes. La France, malgré un retard certain dans la conception de ses divisions blindées est finalement capable d’en aligner 3 254. Notons cependant que, comme nous l’avons vu plus haut, ces derniers sont, de manière générale, inférieurs aux chars allemands.
Les Britanniques engagent 600 chars et les Belges 270. Cela porte ainsi les forces blindées alliées à un peu de 4 000 unités contre 3 039 du côté allemand. Au final, on peut donc parler d’une relative supériorité numérique. On ne peut cependant clairement pas parler de supériorité technique et stratégique tant les divisions Panzers sont efficacement supérieures. Et c’est d’ailleurs bien là que se fera toute la différence au cours de la bataille de France.
A titre d’exemple, la char français B1 bis, élaboré en 1937, considéré comme le plus moderne et puissant et qui représente environ 8% de la totalité des blindés tricolores, est équipé d’un premier canon de 75 mm, d’un second de 47 mm et de deux mitrailleuses en tourelle. Il a une autonomie moyenne de 150 km pour une vitesse comprise entre 20 et 25 km/h. Le reste de la force française est majoritairement équipée de vieux canons 37 mm de 1918, peu efficaces pour cette guerre dite « moderne ».
Char B1 bis utilisé par l’armée française en 1940
Si nos chars français sont beaucoup mieux blindés (entre 40 mm et 60 mm en moyenne) que ceux allemands (entre 15 mm et 30 mm en moyenne), il sont aussi bien plus lents. En effets, les blindés de l’armée française se déplacent à une vitesse moyenne de 20 à 30 km/h contre 40 à 55 km/h pour les divisions Panzers, sans parler de l’autonomie de 150 kilomètres contre plus de 200 côté allemand.
Autre fait important et qui concerne davantage l’aspect tactique que technique, l’armée allemande utilise ses chars de manière massivement regroupée et en premières lignes. Les chars français eux, dont dispersés et restent principalement en retrait dans l’objectif, comme nous l’avons vu, de colmater les éventuelles brèches.
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Nos Unes
- Le 26/07/2023
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Aujourd'hui 26 Juillet
Bonjour
Voici les dernières infos a retenir
"Le colonel Passy. Le maître espion du général de Gaulle" :
voici la couverture définitive. Les ouvrages proprement dits suivront le mois prochain
la sortie est prévue le 14 septembre 2023.
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Hommages à nos Maquisards
- Le 26/07/2023
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Aujourd'hui 26 Juillet
Salomon Alice
née en 1927 à Gresse-en-Vercors (Isère) -
2014 Echirolles (Isère).
Étudiante à Grenoble, ses allers et retours quotidiens avec Gresse firent d’elle rapidement un agent de liaison volontaire précieux entre les résistants de la ville et ceux du Trièves ; elle s’engagea plus avant transportant tracts et mots d’ordre, en alertant les maquis des menaces, en aidant aux ravitaillement des camps, en hébergeant à deux reprises un maquisard traqué.
Ses états de service lui valurent la Croix de guerre avec étoile de bronze en 1945.
Hommage de Mr HUILLIER, président des Pionniers du Vercors."Gresse en Vercors Infos".
Photo Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors