le torpilleur du Malin
Accident au large de Naples Dec 44
Construit à La Seyne en 1935. Opérant en Norvège, au début de la guerre, le Malin est ensuite envoyé en Méditerranée puis à Dakar où il s'oppose à l'opération Franco-britannique du 23 septembre 1940. Il sera touché par un obus de 406 mm (USS Massachusetts) à Alger, lors du débarquement allié (opération Torch) le 8 novembre 1942. Révisé aux USA en 1943-1944 il est reclassé comme croiseur léger (alourdi de 500 t avec une DCA augmentée de 8 canons de 40 mm AA Bofors et 10 canons Oerlikon de 20 mm AA).
De retour des USA, il patrouille dans l'Adriatique et la mer Egée où il coule avec son sistership le "Terrible", le sous-marin allemand UJ-201, le navire "Kapitän Diedrichsen", et avarie le TA-37 le 29 février 1944. Il participe au débarquement en Provence le 15 août 1944. Puis il entre en collision avec le "Terrible" le jour de noël 1944. L'avant du navire qui a été arrachée et a coulé avec 49 marins, sera remplacée par celle de l'épave de l' "Indomptable". Le "Terrible" déplore 8 morts et 3 blessés.
Selon une autre source, le bilan de l'abordage est de 71 marins morts ou disparus, dont 50 du Malin, 3 du Terrible et 18 permissionnaires du Fantasque.
Le "Malin" reclassé escorteur rapide "chien de garde" en 1951 du porte-avions Arromanches, sera démoli à la fin des années 50.
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En avril 1940, avec la 8e division de contre-torpilleurs, il participe aux opérations de Norvège, notamment au raid dans le Skagerak. En 1942, il est touché par une bombe de l'USS Massachussets lors de l'attaque américaine sur Casablanca. Rejoignant la « France Combattante » en 1942, et après une refonte à Boston, il est armé en croiseur léger au sein de la 10e DCL. A partir de décembre 1943, avec le Fantasque, il effectue des raids en Méditerranée. Du 29 février au 1er mars 1944, il attaque avec Le Terrible un convoi allemand vers Premuda en Adriatique, et coule le cargo Kapitan Driedrichsen et le chasseur UJ 201. Le Malin prend aussi une part active au débarquement en Provence d'août 1944. La guerre se termine hélas pour lui le 25 décembre 1944, après un abordage avec Le Terrible qui lui cause de grave avaries. Son avant sera découpé et remplacé à La Ciotat par un greffon de l'Indomptable.
Mais sa carrière ne se termine pas pour autant, car il est engagé, dès 1951, dans les opérations en Indochine. Intégré dans les FMEO (Forces Maritimes d'Extrême-Orient), au sein du groupe des porte-avions d'Extrême-Orient en soutien du porte-avions Arromanches, il participe aux combats d'Annam et du Tonkin, et au dégagement des abords d'Hué (24-25/3/1952). De retour à Brest le 26 juin 1952, il est affecté à l'Ecole Navale. Condamné le 3 février 1964 (n°Q 359), il sert un temps comme brise-lames à Lorient, avant d'être vendu à la démolition en 1976. Caractéristiques : 2570 t ; 74000 cv; 132,4 x 12,4 x 5 m ; 2 hélices ; 37 nds ; 220 h ; V.138+IV.37+9.T550+II.grenadeurs+40.M ; Symbole de coque : D612. Les citations du contre-torpilleur Le Malin Les citations du contre-torpilleur Le Malin sont les suivantes :
19 mai 1940 : Citation à l’ordre de l’armée de mer : 3 octobre 1940 : Citations collectives à l’ordre de l’armée de mer, décernées aux bâtiments de la force Y : 4 avril 1944 : Citation à l’ordre de l’armée de mer : 3 février 1945 : citation à l’ordre de l’armée :
- Le patrouilleur Le Malin est donc le quatrième bâtiment a porter le nom de Malin. Net-Marine © 2012. Copie et usage : cf. droits d'utilisation. Pour en savoir plus : Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours. Sources: Net-Marine]
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