Seconde guerre, Soldats  Résistance Française, et les autres conflits les hommes de l'ombre

Henri Adam fiche

 

 

Engagé au 34e Bataillon du Génie en Tunisie le 6/11/1942

Rallie les FFL à Tunis le 21/05/1943

Affecté au 3e BIA

Rejoint la Grande-Bretagne le 12/02/1944

Engagé aux FAFL n°41087

Affecté au HQ squadron / 4e SAS le 16/02/1944

Breveté à Ringway

Affecté au 1er squadron / 4e SAS

 

Croix de guerre 39-45 avec palme

Médaille Militaire

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Henri Adam était le fils d’Alphonse Adam, menuisier, et de Marie Kobler, époux domiciliés à Rorschwihr (Haut-Rhin). 

Engagé dans le 34e bataillon du génie en Tunisie en novembre 1942, Henri Adam rallia les Forces françaises libres (FFL) à Tunis en mai 1943 et fut intégré aux Forces aériennes françaises libres (FAFL) sous le matricule 41087. Ayant rejoint la Grande-Bretagne, il fut affecté au printemps 1944 au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin qui fut parachuté en Bretagne à partir de la nuit du 5 au 6 juin 1944. La mission des SAS était de saboter les voies de communication et de rassembler, armer, former, encadrer les maquisards bretons appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF), avec pour objectif d’empêcher ou au moins de retarder le transfert vers le front de Normandie des troupes allemandes stationnées en Bretagne. 

Parachuté dans le Morbihan le 11 juin 1944 dans le cadre de la mission « Dingson », Henri Adam rejoignit le camp de Saint Marcel, qui fut attaqué en force par la Wehrmacht le 18. Il fut tué lors de la seconde attaque près du village de Sainte-Geneviève, sur le territoire de la commune de Saint-Marcel. Le dimanche 18 juin 1944 à l’aube, deux tractions-avant de la Feldgendarmerie de Ploërmel en patrouille franchirent le périmètre du camp et furent interceptées sur la route conduisant du bourg de Saint-Marcel au hameau de l’Abbaye en Bohal, au lieu-dit Les Hardys-Béhélec, où avait été installé un poste de sécurité composé de SAS et de FFI. Quatre Allemands furent tués, trois autres blessés et faits prisonniers, mais un feldgendarme parvint à prendre la fuite et à rejoindre la garnison allemande de Malestroit pour donner l’alerte. Une première attaque fut lancée à 9 heures du matin par la Wehrmacht dans le secteur de la ferme du Bois-Joly. Henri Adam fut tué au combat lors de la deuxième attaque lancée à 10 heures du matin dans le secteur de Sainte-Geneviève en Saint-Marcel. 

Henri Adam a obtenu la mention « Mort pour la France » et a reçu à titre posthume la Croix de guerre 39-45 avec palme et la Médaille militaire. 

Dans le Morbihan, le nom d’Henri Adam est inscrit sur le mémorial des parachutistes SAS de la France libre érigé près du moulin de La Grée à Plumelec.
Dans le Bas-Rhin, il figure sur le monument aux morts de Molsheim, commune du Bas-Rhin où il est inhumé.
En Saône-et-Loire, il est gravé sur le mémorial des SAS à Sennecey-le-Grand.

Sources

 

 

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