Eugene Richomme
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C'est en janvier 1944 qu'Eugène Richomme devient résistant, en tant que FTPF (Franc-Tireur et Partisan Français). Il n'a pas 19 ans. À ce moment, la Résistance française est bien mieux organisée qu'au début de la guerre, avec bien plus de combattants. En mars 1944, le jeune homme se distingue en participant au déraillement d'un train sur la ligne Rennes-Saint Brieuc, à hauteur de l'Hermitage. La locomotive, 17 wagons, et 400 tonnes d'avoine sont détruits. Le trafic est arrêté 4 jours durant.
En avril 1944, il fait partie du sabotage d'une ligne hors-tension qui alimente les usines de Rennes et de Saint Brieuc. Toujours en avril il attaque la prison de Vitré et libère 47 résistants qui y sont détenus, et prend part à un combat contre la milice et les Groupes Mobiles de Réserve, à La Bouëxière, près de Liffré.
Le 11 mai, il participe à l'attaque de 4 garages Opel à Fougères, utilisés par les nazis. Il est sous les ordres de Guy Bellis. Le groupe de résistants détruit 34 camions, une importante quantité d'essence, d'huile, des moteurs d'avion ainsi que du matériel de réparation. On retrouve ensuite Eugène Richomme lors de l'attaque de la centrale électrique de Saint Brice en Coglès, puis de l'attaque à la bombe de la LVF, la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme, à Rennes.
Le 30 mai, il est nommé chef de section. Le combat s'intensifie, il faut fragiliser les nazis en vue d'un débarquement allié. Le 6 juin, Eugène Richomme rejoint une ferme à Lignières-la-Doucelle en Mayenne. Il s'agit d'un maquis composé d'une quarantaine d'hommes sous les ordres du Commandant Pétri. Leur objectif de combat : ralentir la progression des troupes allemandes qui montent en Normandie pour renforcer les effectifs du Front. Le 13 juin 1944, on indique au maquis la présence d'un camion allemand, avec des soldats, des prisonniers et un important matériel de guerre, en panne à proximité. Les résistants lancent alors l'attaque, au lieu-dit "Le Fougeray". Mais le combat ne se passe pas aussi bien que prévu. Des allemands prennent la fuite et reviennent avec des renforts, qui vont à ce moment encercler le maquis. Bien que certains français parviennent à s'enfuir et se cacher dans la forêt, d'autres sont traqués dans la ferme, que les nazis incendient. Eugène Richomme avec 12 camarades, est pris, et fusillé aussitôt, le 14 juin 1944.
Son responsable, le Commandant Pétri, attestera de ses hauts faits d'armes, le présentant comme un homme courageux, volontaire, qui n'a jamais douté de l'issue victorieuse du combat.
Sources: http://cimetieres.rennes.fr/
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