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Centres d'intérêts : histoire
À propos de l'auteur : Femme au foyer j'ai décidé de me consacrer a mes passions comme l 'histoire et de mettre en ligne des site où je pourrais créer un échange ,
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Notre camarade du jour
- Par frederique Roustant
- Le 03/08/2023
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Aujourd'hui 3 Août
Frédérick Christopher "Chris" AhrensSous lieutenant
3 eme escadron de remplacement et d'entrainement
Décés 21 juin 1944NebraskaCimetière de Davenport, Davenport, NebraskaBloc 9, lot 23Frederick Christopher "Chris" Ahrens est né le 3 décembre 1921 à Davenport, Nebraska. Il était le fils d'August Frederick Ahrens et de Marie Eloise Margarethe Bohling Ahrens. Frederick a servi dans le 3e Escadron de remplacement et d'entraînement en tant que sous-lieutenant pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 2LT Ahrens a été stationné à Toome du 16 mai au 21 juin 1944. Il était Bombardier-Navigateur sur un B-26. Le 21 juin 1944, son avion s'est écrasé sur Slieve Gallion, en Irlande du Nord et lui et le sergent Alfred J. Knap ont été tués sur le coup. Le copilote 2e. Le lieutenant Joseph B. Delvilbiss est décédé environ 3 heures après le crash. Le 2LT Ahrens a d'abord été enterré dans l'ancien cimetière militaire américain de Lisnabreeny en Angleterre. Le cimetière ferma en 1948 et ses restes furent exhumés et transférés. Il est maintenant enterré au cimetière de Davenport, Dave
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Bourgogne Franche Comte
- Par frederique Roustant
- Le 26/07/2023
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Durant la Seconde Guerre mondiale, la Franche-Comté est le théâtre du projet Burgund imaginé par les autorités nazies. Il s'agit du projet le plus abouti visant à déplacer la population germanophone du Tyrol du Sud (Südtirol) dans un territoire du troisième Reich. nous vous expliquons:
Heinrich Himmler , le leader des SS , était le plus ardent défenseur de la création d'un Etat bourguignon sous contrôle allemand . Selon Himmler, la Bourgogne, qu'il appelait «un ancien centre économique et culturel», avait été «réduite à rien de plus qu'un appendice français, connu seulement pour sa production de vin ». Ce plan entraîna la transformation de la Bourgogne en un Etat-modèle nominalement situé hors du Grand Reich allemand , mais néanmoins gouverné par un gouvernement national-socialiste , et qui aurait aussi sa propre armée, ses lois et ses services postaux. Il était censé englober la Suisse française ( Romandie ), la Picardie avecAmiens , le quartier Champagne avec Reims et Troyes , la Franche-Comté avec Dijon , Châlons et Nevers , le Hainaut et le Luxembourg (Belgique) . Il devait également avoir une connexion à la fois à la mer Méditerranée et à la Manche . La capitale et le siège administratif ont été provisoirement proposés comme Dijon ou Nancy ( Nanzig ) comme capitale. Sa langue officielle était de devenir allemand, mais serait d'abord aussi français .
Son gouvernement serait présidé par un chancelier , qui serait responsable devant un représentant du Reich allemand qui recevrait le titre de Reichsverweser . On supposait que le Reichsführer-SS (Himmler lui-même à l'époque) assumerait le second de ces deux postes, et que Léon Degrelle , chef des fascistes belges , deviendrait son premier chancelier. Degrelle lui-même était un partisan notable de la motion. Son propre objectif en collaborant avec les Allemands pendant la guerre était de restaurer le domaine bourguignon de Charles le Téméraire avant sa mort en 1477 sous son propre règne.
Que ce soit simplement les rêves de Himmler personnellement ou, comme il le prétendait, jouissent du soutien total de Hitler n'est pas concluante de l'histoire. L'objectif de Hitler vis-à-vis de la France était de l'éliminer définitivement comme une menace stratégique pour la sécurité allemande. En fait, la campagne de 1940 en Europe de l'Ouest était entièrement menée de telle sorte que son flanc occidental pouvait être sécurisé avant que l'Allemagne n'engage ses armées à conquérir le Lebensraum en Union Soviétique . Dans cet esprit, des plans d'envergure ont été élaborés pour que la France puisse être réduite à un état mineur et devenir un vassal allemand permanent.Elle restait fermement dans l'état de dépendance où elle s'était retrouvée après l' armistice de 1940 et qu'elle n'aurait donc plus à craindre.
A la demande de Hitler, après la chute de la France en 1940, un plan prévoyait l' annexion pure et simple d'une large bande de l'est de la France en Allemagne en la réduisant à ses frontières médiévales avec le Saint Empire romain germanique . Cette note, produite par le ministère de l'Intérieur du Reich, constitue la base de la ligne dite nord - est qui séparait la «zone interdite» de la France occupée allemande du reste des zones sous contrôle militaire. Il a proposé la déportation de ses habitants français et l'installation d'un million de paysans allemands. Il considère que ces zones, ainsi que la Wallonie, sont «en réalité allemandes» et devraient donc être réintégrées.
En 1942, Hitler mentionne que l'ancienne région du Royaume de Bourgogne , que la France "avait prise de l'Allemagne dans son moment le plus faible", devra également être annexée à l'Allemagne nazie après l'incorporation de la zone interdite, mais à quelles régions par cette déclaration reste flou
La Franche-Comté, semble présenter plusieurs similitudes avec certains aspects du Tyrol, c'est pourquoi elle sera visitée par plusieurs dignitaires nazis, dont Himmler qui séjournera à Dole, son objectif; 'effectuer les préparatifs. Le projet tombe rapidement dans l'oubli lors de la bataille de France (1940) et ajoutons qu'elle vous sera révélé ne sera révélé bien aprés notre époque en 1985.
En juin 1940, l'armée allemande entre en Franche-Comté. La ligne de démarcation qui est en partie calquée sur la Loue, divise la région en deux. La Franche-Comté se distingue par la présence de nombreux maquis qui s'établissent dans les forêts, les collines et les montagnes. Cette résistance n'est pas sans coûts humains, sachez par exemple, que 99 résistants sont fusillés à la citadelle de Besançon . En septembre 1944, la région est libérée, excepté le nord du département du Doubs qui l'est deux mois plus tard.
Les vastes forêts du Morvan et du Jura ont abrité d’importants maquis. En témoignent les Musées de la Résistance de Besançon et de Saint-Brisson. Dans le village martyr de Dun-les-Places, un mémorial et un parcours dans le village, équipé d’outils d’interprétation numérique, sont dédiés aux victimes du massacre de juin 1944, auxquels s’ajoute un itinéraire de 21 stations liées à la Résistance dans le Morvan.
A Génelard, un centre d’interprétation est installé à proximité du canal du Centre où se situait un des postes de contrôle de la Ligne de démarcation.
Nous recherchons des temoignages,lettres,Photos de Bourgogne Franche Comté pendant la Seconde Guerre
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l'Armée
- Par frederique Roustant
- Le 26/07/2023
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Nous vous présentons ici un apercu de la situation
La France, par l’intermédiaire d’Edouard Daladier en 1927, s’engage à ne plus jamais déclarer « la guerre à aucun peuple » mais qu’elle est cependant « résolue, fermement résolue, à maintenir intacte ses frontières ». Résultat, l’état-major, avec les moyens dont il dispose, s’oriente vers une stratégie uniquement défensive, statique et attentiste. Entre 1931 et 1939, plusieurs plans sont ainsi élaborés mais ils ne varient guère. Tous sont pensés autour de la ligne Maginot, qui abrite entre 200 000 et 220 000 soldats entre 1939 et 1940 et la mission générale en reste la suivante : permettre dans un premier temps une défense initiale et assurer sans esprit de recul. Parer aux tentatives de débordement des troupes allemandes, protéger les centres vitaux de l’est de la France et permettre un temps de mobilisation de l’armée aux frontières.
L’objectif est donc de contraindre l’ennemi à s’engager dans une guerre longue et d’usure afin de laisser le temps à l’armée française de monter en puissance pour ensuite s’engager dans une contre-offensive avec ses alliés.
En 1936, une nouvelle guerre contre l’Allemagne devient subitement une réalité et nous Francais nous nous lançons alors dans une modernisation de dernière minute de notre outil militaire. Des sommes considérables sont allouées à notre armée française : 14 milliards de francs en cette même année, 12 milliards en 1938 et 65 milliards en 1939 sur un plan de quatre ans. Effet de cause, l’armée française de 1930 à 1940 va fortement évoluer.
De gros efforts sont souhaités pour l’aviation et les systèmes de défenses antiaériens, ainsi que la modernisation des matériels et donc des chars modernes. La ligne Maginot n’est plus une priorité. Mais l’industrie française n’est pas prête et les pleines capacités de production ne sont atteintes qu’en 1939. A partir de cette date, les matériels et équipement sortent en nombre. Seulement et pour la plupart, ils sont inadaptés à la guerre moderne, parfois déjà obsolètes et surtout, ils sont mal répartis sur le territoire.
Si l’état-major note bien l’apparition des chars, (ils existent déjà en 14-18 mais connaissent une formidable évolution) rappelons que ce dernier est engagé dans une politique militaire de défense et non dans une stratégie offensive. Les missions principales sont donc données à l’infanterie et à l’artillerie. Les chars eux, ont un rôle secondaire de « colmatage » des éventuelles brèches profondes.
Dans son ouvrage publié en 1934 et intitulé « Vers l’armée de métier« , le colonel De Gaulle préconise la création de divisions blindées autonomes. Il imagine ces dernières particulièrement efficaces pour rompre les fronts et effectuer des percées. Mais cette idée faite de l’armée blindée, utilisée dans des campagnes offensives, est systématiquement rejetée par le commandement militaire. En revanche, un certain Heinz Guderian, officier allemand, saura parfaitement exploiter le livre de De Gaulle et il en fera une parfaite démonstration en 1940.
Le vendredi 1er septembre 1939, l’Allemagne attaque la Pologne sans déclaration de guerre. De nombreux chars, accompagnés de l’aviation et de la Wehrmacht (infanterie allemande) submergent très rapidement l’allié français. Hitler inaugure alors le principe de « guerre éclaire ». Pour cause, deux mois plus tard, l’Est de la Pologne est annexée au Reich. Du jamais vu.
Théoriquement et lorsque la France déclare la guerre à l’Allemagne nazie, elle est donc pleinement consciente des capacités militaires et des tactiques opérées par l’armée allemande. L’état-major français connait les actions combinées des divisions de Panzers (divisions blindées) et de la Luftwaffe (aviation allemande). Mais pour des raisons encore obscures, ce dernier est persuadé que les combats à l’Ouest ne se dérouleront pas de la même façon. Ainsi, aucune évolution ni rectification du plan militaire n’est alors apporté.
Hitler est, selon son entourage, livide, surpris, pour ne pas dire choqué. Dans ses nombreux plans envisagés, il ne croyait absolument pas capables la France et le Royaume-Uni d’une telle réaction. Le Führer est inquiet. Pour cause, la grande majorité de son armée est engagée dans la campagne de Pologne. A l’Ouest, sa frontière est maigrement défendue, elle ne fera pas le poids face à une offensive ennemie d’envergure.
Mais le haut-commandement de l’armée française, obstiné dans une doctrine défensive désormais dépassée, ne réagit pas. Aucune offensive forte n’est lancée contre l’Allemagne. Probablement cette dernière aurait changée l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale qui peut-être, ne serait d’ailleurs pas devenue mondiale. Néanmoins, il ne s’agit là que de suppositions, potentiellement fausses. Quoi qu’il en soit, la France ne saisit pas cette incroyable opportunité. La « Drôle de guerre », laisse un formidable temps à Hitler pour retenir les leçons enseignées par la conquête de la Pologne et ainsi de reconstituer ses troupes pour organiser l’invasion de la France.
Composition générale de nos divisions
Au mois de mai de l’année 1940, alors que débutent les hostilités avec l’Allemagne, notre armée française est ainsi constituée : 63 divisions d’infanterie sont déployées, elles sont également accompagnées de 7 divisions d’infanterie motorisées, 6 division blindées, 5 division légères de cavalerie et 13 divisions d’infanterie de forteresse (spécialisées dans la défense de la ligne Maginot). La France possède donc 94 divisions actives mais aussi 17 autres divisions d’infanterie de réserve, soit un total de 111 divisions incluant la Légion étrangère et les troupes coloniales.
En regroupant nos camarades de l’armée britannique (9 divisions d’infanterie et une division blindée), l’armée belge (22 divisions d’infanterie) et l’armée hollandaise (10 division d’infanterie), les forces alliées représentent ainsi 156 divisions, dont 7 blindées.
De son côté et uniquement sur le front Ouest, l’armée allemande engage 118 divisions d’infanterie, 6 divisions d’infanterie motorisées, 10 divisions blindées et une division de cavalerie, auxquelles il faut encore ajouter 22 divisions d’infanterie de réserve. Les forces allemandes déploient alors un total de 157 divisions (dont 10 blindées) face aux armées alliées.
Arrêtons nous un instant sur les blindés si vous voulez bien . il faut vous dire que ses derniers ont un rôle primordiale en 1940. L’armée allemande attaque le front de l’Ouest en engageant 3 039 chars modernes. La France, malgré un retard certain dans la conception de ses divisions blindées est finalement capable d’en aligner 3 254. Notons cependant que, comme nous l’avons vu plus haut, ces derniers sont, de manière générale, inférieurs aux chars allemands.
Les Britanniques engagent 600 chars et les Belges 270. Cela porte ainsi les forces blindées alliées à un peu de 4 000 unités contre 3 039 du côté allemand. Au final, on peut donc parler d’une relative supériorité numérique. On ne peut cependant clairement pas parler de supériorité technique et stratégique tant les divisions Panzers sont efficacement supérieures. Et c’est d’ailleurs bien là que se fera toute la différence au cours de la bataille de France.
A titre d’exemple, la char français B1 bis, élaboré en 1937, considéré comme le plus moderne et puissant et qui représente environ 8% de la totalité des blindés tricolores, est équipé d’un premier canon de 75 mm, d’un second de 47 mm et de deux mitrailleuses en tourelle. Il a une autonomie moyenne de 150 km pour une vitesse comprise entre 20 et 25 km/h. Le reste de la force française est majoritairement équipée de vieux canons 37 mm de 1918, peu efficaces pour cette guerre dite « moderne ».
Char B1 bis utilisé par l’armée française en 1940
Si nos chars français sont beaucoup mieux blindés (entre 40 mm et 60 mm en moyenne) que ceux allemands (entre 15 mm et 30 mm en moyenne), il sont aussi bien plus lents. En effets, les blindés de l’armée française se déplacent à une vitesse moyenne de 20 à 30 km/h contre 40 à 55 km/h pour les divisions Panzers, sans parler de l’autonomie de 150 kilomètres contre plus de 200 côté allemand.
Autre fait important et qui concerne davantage l’aspect tactique que technique, l’armée allemande utilise ses chars de manière massivement regroupée et en premières lignes. Les chars français eux, dont dispersés et restent principalement en retrait dans l’objectif, comme nous l’avons vu, de colmater les éventuelles brèches.
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Nos Unes
- Par frederique Roustant
- Le 26/07/2023
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Aujourd'hui 26 Juillet
Bonjour
Voici les dernières infos a retenir
"Le colonel Passy. Le maître espion du général de Gaulle" :
voici la couverture définitive. Les ouvrages proprement dits suivront le mois prochain
la sortie est prévue le 14 septembre 2023.
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Hommages à nos Maquisards
- Par frederique Roustant
- Le 26/07/2023
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Aujourd'hui 26 Juillet
Salomon Alice
née en 1927 à Gresse-en-Vercors (Isère) -
2014 Echirolles (Isère).
Étudiante à Grenoble, ses allers et retours quotidiens avec Gresse firent d’elle rapidement un agent de liaison volontaire précieux entre les résistants de la ville et ceux du Trièves ; elle s’engagea plus avant transportant tracts et mots d’ordre, en alertant les maquis des menaces, en aidant aux ravitaillement des camps, en hébergeant à deux reprises un maquisard traqué.
Ses états de service lui valurent la Croix de guerre avec étoile de bronze en 1945.
Hommage de Mr HUILLIER, président des Pionniers du Vercors."Gresse en Vercors Infos".
Photo Association nationale des pionniers et combattants volontaires du maquis du Vercors
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Retour en photos
- Par frederique Roustant
- Le 17/04/2023
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Aujourd'hui 26 Juillet
Bonjour
nous vous présentons nos camarades
Groupe FFI "section David"
photographié à Ploaré en septembre 1944.
Daniel Kéravec (1922-1951) de Plozévet au 2ème rang (photo de famille Kéravec). Devant, au centre les deux chefs de section...
Nous recherchons des lettres et Photos
de FFI de cette section David
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le Mur de Souvenir de nos Camarades Résistants Bretons
- Par frederique Roustant
- Le 17/04/2023
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Aujourd'hui 27 Septembre
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Instants de Resistance
- Par frederique Roustant
- Le 17/04/2023
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Aujourd'hui 17 Avril
immersion en Bretagne Occupée
« Pierrot », le facteur pris la main dans le sac pour acte de résistance..
Malheureusement le pauvre sera exécuté par les Allemands un après-midi du 6 Juin 1944 en place publique pour exemple.
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Mémoires des Résistants et FFI Bretons
- Par frederique Roustant
- Le 17/04/2023
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Aujourd'hui 17 Avril
De Bortoli Aline
(1908-2004)
Son mari résistant en prison à #Brest, elle postule pour y faire des ménages et parvient à l'approcher pour coordonner son évasion. Il est hélas déplacé, ruinant l'opération. Il sera fusillé mais elle, poursuivra la lutte et élèvera leurs deux enfants.
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Les Justes de France en Bretagne
- Par frederique Roustant
- Le 17/04/2023
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Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. 520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.
Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
L'Ile-et-Vilaine est en zone occupée. voici ce que nous pouvons lire dans wilkipédiaLa région est soumise dès la fin juin 1940 : Rennes capitule le 18 juin, Brest et Nantes le 19 et Lorient le 21503. De par sa situation, la région est stratégique pour l'occupant : préparation à un possible débarquement en Angleterre, bataille de l'Atlantique, puis cible potentielle d'un débarquement allié en France. C'est le 25e corps d'armée qui assure l'occupation, avec à sa tête Von Prager de juin 1940 à mai 1942 puis Fahrmbacher jusqu'à la fin de l'occupation. La construction ou l'agrandissement d'infrastructures militaires commencent: les bases de sous-marins de Brest, Saint-Nazaire et Lorient commencent début 1941505 et le chantier du mur de l'Atlantique en 1942. L'Organisation Todt est chargée des travaux et 82 000 personnes travaillent sur ces chantiers en Bretagne en juin 1943504.
À partir du 4 juin 1944, la résistance est sollicitée pour désorganiser l'occupant en prévision du débarquement de Normandie. Le 6 juin, à 00h30, des parachutistes du Special Air Service sautent successivement dans le Morbihan puis dans les Côtes-du-Nord pour former les résistants bretons dans le cadre de l'opération Overlord507. Le 18 juin, le Maquis de Saint-Marcel subit la répression allemande508. Les effectifs de la résistance passent de 1 500 personnes le 6 juin à 9 000 fin juillet puis à 30 000 au 8 août509. La présence bretonne dans les Forces françaises libres est particulièrement forte et rapide. Elle représente en septembre 1940 plus de 70 % de ses effectifs, avant de se stabiliser autour de 40 % pendant le reste du conflit510, et s'organise à Londres au sein du Sao Breiz
La libération de la région commence à partir de la percée d'Avranches du 31 juillet 1944, avec la IIIe armée américaine commandée par le général Patton. Les Allemands doivent se replier sur quelques ports bien défendus en attendant d'éventuels secours venant par la mer512. Saint-Malo est libérée le 17 août 1944 après deux semaines de siège, et Brest l'est le 19 septembre 1944 après quatre semaines, soit quatre semaines après la libération de Paris. Dans les deux cas, les bombardements ont réduit ces villes en ruines497. Autour de Lorient et de Saint-Nazaire se constituent des poches qui ne se rendent que les 7 et 11 mai 1945
Enfin concernant la population juive :Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Tsiganes sont internés dans les camps français. Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés.
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
En octobre 1940, on compte quelques centaines de personnes juives en Ille-et-Vilaine. Ce sont des descendants des réfugiés alsaciens venus après la guerre de 1870, des exilés d'Europe Centrale des années 1930 et aussi des personnes qui ont quitté le Nord de la France au moment de l'exode de 1940.
"Le 11 octobre, relayant l'ordonnance allemande du 27 septembre 1940 qui impose aux Juifs de se faire recenser dans la localité de résidence, la Préfecture d'Ille-et-Vilaine ordonne à tous les Juifs rennais de se présenter dans les commissariats de quartier afin de constituer une de ces fiches dont l'efficacité devait malheureusement se vérifier quand il s'agirait de les conduire à la mort.
Cette mesure ne concerne pour l'heure que les Juifs de la zone occupée par les Allemands qui doivent aussi se faire apposer à l'encre rouge sur la carte d'identité, la mention, à présent déshonorante, JUIF ou JUIVE."1
Le 16 juillet 1942, 18 personnes sont raflées dans le département.Le 9 octobre suivant une autre rafle. 36 Juifs sont raflés par la Police et sont parqués sur le Champ de Mars avant d'être envoyés à Drancy.
Le 4 janvier 1944, une nouvelle rafle est effectuée dans toute la Bretagne
Nous vous présentons
Les 5 Justes parmi les Nations de l'Ille-et-Vilaine
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La Marine Bretonne
- Par frederique Roustant
- Le 17/04/2023
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Au début de la guerre en 1939 la marine Française est incontestablementl’une des plus modernes et des puissantes de son temps :elle se situe au quatrième rang mondial, derrière la Royal Navy, l’US Navy et la marine Japonaise (Nihon Kaigun), devant la Regia Marinaet loin devant la Kriegsmarine ou la Sovietskaya Flota
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Notre Agenda
- Par frederique Roustant
- Le 10/04/2023
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Aujourd'hui 10 Avril
Bonjour Voici nos Rendez-Vous
Écrire pour donner une voix à ceux qui n'en ont pas.
Après la guerre, Madeleine Riffaud devient journaliste, écrivaine et grand reporter. Dans son best-seller "Les linges de la nuit" elle défend le travail des infirmières (1974).
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Aujourd'hui dans notre Presse
- Par frederique Roustant
- Le 04/04/2023
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Aujourd'hui 5 Août 1940
Bonjour voilà ce que vous auriez pu lire si vous aviez vecu à notre époque
ce 5 Août nous apprenons que les Lieux de Stationnement de nos unités militaires ont été definies
— Le 221* R. A. C. est 4 Louplac-de-la-Réole.
ha Z33* R. A. O. est à Lasa (Gard).
— 70» Cie d'ouvriers à Castres (Tarn).
— 74' Cie d'ouvriers A Saturée (Lot).
— La 508" Cie de Pare stationne à Lecros (Hérault). .
. — Un détachement du 63eme G.R D I. se trouve à Ispagnac (Lozère).
— La 403 eme Cie Hlppo Q.G A. est à Fuy (Hte Loire).
La 1ere Cie du G R T 4 est repliee à Eyimat (Dordogne).
Dans la suite de notre presse nous sommes informés des dernières nouvelles de l'etranger
.La Grèce a célébré hier dans l'enthousiasme le quatrième anniversaire de la prise de pouvoir du général Metaxas, président du conseil et ministre des Affaires étrangères de Grèce.Dans l'enthousiasme, car le général Metaxas o réussi» dans son pays, un véritable tour de force : celui de régénérer les mœurs parlementaires et de supprimer le favoritisme et la corruption.La dernière fois qu'il m'a été donné de voir M. Metaxas, ce fut au début de février de cette année, à Belgrade, lors de la réunion du Conseill'Entente balkanique. :Trapu, de solide carrure, visage rondet front haut, le président du Conseil du royaume des Hellènes dégage de toute sa personne une impression, d'équilibre, de pondération et de lucidité, vertus distinctives de- toute sa vie.Le Conseil montrait le désir dés Etats balkaniques d'instaurer une sorte de fédéralisme économique qui leur aurait-permis, aux pays balkaniques, de se teniren dehors de la guerre, et de vivre sur eux-mêmes — dans la mesure du possible, évidemment.Rendons à César...L'idée fut émise par la Roumanie. EtM. Gafenco, alors ministre des Affaires étrangères, aujourd'hui ministre roumain à Moscou, eut tôt fait de rallier à sa thèse ses collègues de Turquie, de Yougoslavie et de Grèce.Et je ne puis ne pas évoquer l'impression profonde que produisit sur tous lesjournalistes étrangersnombreux étaient ceux de Berlin et de Rome M. Metaxas quand, en quelques phrases prononcées en français, il apporta l'adhésion complète de son pays à la suggestion de M. Gafenco.Les méfaits du parlementarisme.Revenons à M. Metaxas.Après une brillante carrière dans l'armée, M. Metaxas vînt — comme tous ses
compatriotes à la politique.Quatre-vingt tonnes de bombes sont lancées sur une raffinerie de pétrole à Sàkzbergen.Au cours de nos raids d'hier au-dessus de l'aérodrome de Schipol, plusieurs
quadrimoteurs ermeitiis ont été endommagés. A Sakzbergen, une raffinerie de pétrole o été atteinte en trente points différents. Cette raffinerie constitue une importantesource de ravitaillement en essence et en lubrifiant t 80 tonnes de bombes explosives ont été lancées à cet endroit. ( "L'estuaire de ta Tamise et la. côteest de l'Ecosse bombardés
sans résultat.L'activité aérienne ennemie au coursde la nuit a porté surtout sur les régions voisines de l'estuaire de la Tamise et sur la côte Est de l'Ecosse. Des bombes
ont été lancées sur divers points de ce srégions- ainsi que dans le pays de Gall e s.On ne signale ni victimes ni dégâts
A: Rome
Bombardements de voies ferrées,de concentrations d'autos blindées ou Soudan et du port de Zaïla en Somalie britannique.Au Soudan, nous- avons bombardé
Haya, qù un hangar et la voie ferrée ont été atteints.A Kourmouk, nos bombardements ont provoqué un grand incendie..Dans le Kenia, noç formations aérien
nes ont attaqué une concentration d'au tos blindées au sud de Wajir.Au cours du combat de Pebel, dont il a été parié dans un précédent comrimuniqué, 64 soldats ennemis ont été tués lors d'une contre-attaque. Parmi eux sa trouvaient trois officiers.Le fanion du bataillon des « King'sAfrican Rifles » se trouve entre nosmains. ,
Dans la Somalie britannique, nousavons lancé des ibomtoes sur le port de Zaïla. Un de nos avions n'a pas rejoint sa base, Une incursion ennemie sur l'ouvragefprtifiç de Derna. en Afrique septentrionale, n'a causé que des dommages très légers,
Un de nos sous-marin n'est pas rentré à, 34 base.Un contre-torpilleur italien coule le sous-marin anglais « Qs-wald ».Alors qu'il se trouvait en mission dans
mer Ionienne, dans, la nuit, du }* r au
2 août, lê. contre-torpilleur « Vivaldi *lança dix bombes sous-marines contre•un gros sous-anarin en surface.le commandant du squs-marin anglais demanda des secours par signaux lumineux. Le < Vivaldi t recueillit iin àun tous les "rescapés qui nageaient avec peine dans la nappe formée par, le mazout sorti du sous-marin éventre. Il s'agissait
de 52 hopianès sur les 56 constituant l'équipage, Le çeusfjnajin britannique débruit est V « » ; y jaugeait1.4TS tarant. Le$ prisonniers ont 44clW qme r % Oswaid » s© trouvait en missiondepuis Plusieurs semaine^ et qu'il avaiAvant de refermer notre journal nous vous invitons à tourner les pages
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notre action dans l Ain
- Par frederique Roustant
- Le 30/03/2023
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Aujourd'hui 31 Mars
La drôle de guerre
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Au Luxembourg, au moment où les troupes allemandes envahissent le pays, resté neutre, la population juive est estimée à 4 200 personnes, dont quelque 3 200 réfugiés venus d’Allemagne, d’Autriche, de Pologne et d’autres pays d’Europe centrale.
Près de 50 000 Luxembourgeois vivant dans le sud du pays, face à la ligne Maginot, sont évacués vers la France. Parmi eux, quelque 1 650 Juifs trouveront refuge en Belgique et en France. En août 1940, une centaine de personnes peut quitter le Luxembourg grâce au baron von Hoiningen-Huene, chef du bureau des laisser-passer, un Allemand vivant au Luxembourg depuis 1922.
Face à l'avancée allemande, le gouvernement français désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin 1940.
La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.
Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.
Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.L'Occupation et la collaboration
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice qui entrera en vigueur le 25 juin.
En quelques semaines, l'Allemagne nazie, l'Italie fasciste et l'État français vont imposer au pays un ordre nouveau fondé sur l'oppression et la terreur.
Cas unique en Europe, Hitler et Mussolini font le choix de maintenir en place un gouvernement français doté de réels pouvoirs. Le maréchal Pétain obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy par Pétain et son administration convaincue de la victoire totale de l'Allemagne et de ses alliés.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation1 qui sépare la zone dite "libre" où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
L'article 2 de l'armistice du 22 juin 1940, prévoit "Pour assurer les intérêts du Reich allemand, le territoire français situé au nord et à l’ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée sera occupé par les troupes allemandes. Les territoires qui ne sont pas encore aux mains des troupes allemandes seront immédiatement occupés après la conclusion de la présente convention".
En zone Occupée, l’occupant édicte un ensemble d'interdiction, dont celle de célébrer le 14 juillet 1940, afin d’anéantir toute référence à la Révolution.2 Vichy, quant à lui remplace la devise héritée de la Révolution française "Liberté, Égalité, Fraternité" par celle de la Révolution nationale, "Travail, Famille, Patrie" et les bustes de Marianne dans les mairies par des bustes du maréchal Pétain.
L'Ain est coupé en deux. L'ensemble du département reste en zone dite "libre", mais le Pays de Gex, frontalier avec la Suisse, est déclaré en zone interdite, sauf une partie de la commune de Lélex (la mairie se trouvant en zone interdite), tandis que 5 ou 6 communes de Haute-Savoie sont incluses à la zone interdite (Arcine, Chevrier, Clarafond, Éloise, Vulbens, Saint-Germain-sur-Rhône, soit une couronne autour de Génissiat, Bellegarde-sur-Valserine, Léaz-Fort L'Écluse).
Le 24 août 1941, ces communes seront rattachées à la zone dite "libre" (puis à la zone d'occupation italienne à partir du 11 novembre 1942).
La ligne de démarcation suit désormais le cours du Rhône depuis son entrée en France (à Pougny), jusqu'au confluent avec la Valserine, à Bellegarde-sur-Valserine, et remonte ensuite le cours de cette rivière jusqu'à sa source. Ambérieu-en-Bugey, Nantua et Bellegarde-sur-Valserine se trouvent dans cette zone italienne tandis que le pays de Gex reste inclus dans la zone interdite.
Toutes les communes de la zone occupée et interdite (essentiellement le Pays de Gex), dépendent de la sous-préfecture de Gex, qui, elle-même est détachée de la préfecture de Bourg-en-Bresse, et rattachée à la préfecture de Besançon.
Le franchissement de la ligne de démarcation, entre le Pays de Gex et la Haute-Savoie, se fait sur la Nationale 206 qui relie Collonges à Saint-Julien-en-Genevois, au pont Carnot. Là, un poste de douaniers allemands est établi côté Ain, et un poste de douaniers français, côté Haute-Savoie.3
Aucune commune de l'arrondissement de Nantua ne se trouve alors dans la zone occupée.Jusqu'en septembre 1940, aucun courrier ne peut circuler d'une zone à l'autre.
Le 11 novembre 1942, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, l’armée allemande envahit la zone sud. Les camps français sont alors "vidés" et les internés qui s’y trouvent sont déportés.
Le territoire compris entre la rive gauche du Rhône et la frontière italienne est occupé par les Italiens jusqu’au 8 septembre 1943 et devient un refuge pour de nombreux juifs.
Après l'occupation allemande de Bourg-en-Bresse, le siège de la Gestapo est installé à l'Hôtel de l'Europe, rue Général-Debeney.La résistance et la répression Ce que vous devez savoir
En feuilletant ces livres vous apprendrez notre action dans l'Ain
Dès son entrée en France, l’occupant introduit le droit pénal allemand en zone occupée et en zone rattachée.A partir de l'été 1941 et l'attaque allemande contre l'Union soviétique, l'occupant radicalise la répression contre les opposants.
Les premiers attentats contre des officiers allemands sont brutalement réprimés. Le 16 septembre 1941, le maréchal Keitel ordonne un ratio de 50 ou 100 communistes fusillés pour un soldat allemand tué.D’octobre à décembre 1941, plusieurs exécutions de masse ont lieu, à Châteaubriant, Nantes, Bordeaux, Paris.Ces exécutions de masse, très critiquées par l’opinion française seront remplacées à partir de décembre 1941 par des déportations décrétées NN (Nacht und Nebel - Nuit et brouillard).
En raison de sa situation frontalière avec la Suisse et de sa géographie comprenant plaines et montagnes, l’Ain se trouve pris au cœur des différents découpages qui, selon la période, favorisent la création de nos maquis, l’afflux de juifs persécutés, la répression allemande et la mise en place de réseaux d’aides et de sauvetages.A partir de 1943, et l'annonce d'un débarquement allié, prélude à la libération de la France, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains nous rejoignent dans la résistance ou nous etions également pourchassés.
Les sabotages se multiplient, mais la répression ordonnée par le haut commandement allemand sera sanglante.Du 9 septembre 1943, date de la capitulation italienne, à l’été 1944 l’ensemble de la région est totalement occupé par les Allemands et la répression conduite par l’occupant allemand et l’État français, devient brutale.
Le 11 novembre 1943, "Dans toutes les localités du département, les monuments aux morts sont honorés de gerbes (…). À Nantua, trois cents personnes défilent devant le monument aux morts et entament la Marseillaise".4
A Oyonnax, le défilé du maquis est organisée par Romans-Petit, chef des maquis de l’Ain. Nos camarade maquisards déposent devant le monument aux morts une gerbe de fleurs en forme de croix de Lorraine, portant l'inscription "Les vainqueurs de demain aux vainqueurs de 1914-1918".
A Bourg-en-Bresse, dans la nuit du 10 au 11 novembre 1943, André5 et Georges Levrier et Pierre Chanel, membres de l'Armée secrète, parviennent, malgré les patrouilles allemandes, à dresser le buste de Marianne qui tient un drapeau avec la croix de Lorraine sur le socle d'une ancienne statue laissé vide par les allemands et écrivent sur le piédestal "Vive la IVe" en lettres peintes et le 11 novembre, les drapeaux alliés flottent au sommet du clocher de l’église Notre-Dame.6
Décembre 1943
En décembre 1943, à Nantua, trois jeunes gens révoltés contre la collaboration engagent une expédition punitive. Ils promènent dans la ville deux collaborateurs notoires à demi-nus et le corps peint au goudron de croix gammées.
En représailles le 14 décembre 1943, 500 militaires allemands débarquent à la gare de Nantua par un train spécial. Ils arrêtent 150 hommes de 18 à 40 ans. Après des libérations et des évasions, 92 personnes sont déportées dans un camp de travail en Allemagne le 22 janvier, dont le maire-adjoint et le capitaine de gendarmerie. Un grand nombre ne reviendra jamais des camps de la mort. -
Notre Bulletin du Jour
- Par frederique Roustant
- Le 30/03/2023
- 0 commentaire
Aujourd'hui 30 Mars
La Declaration Franco-Britannique
Les Allemands "avaient annoncé au lendemain de l'entrevue du Brenner une « surprise sensationnelle », devant se produire à très bref délai, un événement de nature à placer le monde devant un fait nouveau d'une importance capitale pour l'évolution de la situation générale. Aucune manifestation spectaculaire en vue d'intimider les neutres et de les entraîner dans quelque campagne en faveur de la paix à tout prix ne s'est produite jusqu'ici.On a le sentiment que les efforts du Reich pour réaliser un accord Berlin-Rome-Moscou,un pacte dit. « triangulaire » visant spécialement le Sud-Est du continent, se heurtent à de graves: difficultés: Quoi qu'il en soit, aucune initiative utile n'a pu être prise jusqu'à
présent par le Reich hitlérien et ses associés de l'axe Rome-Berlin et de l'axe Berlin-Moscou. Le fait nouveau, ce n'est pas l'Allemagne qui le crée : c'est la France et l'Angleterre par la déclaration commune publiée hier en conclusion de la sixième réunion du Conseil
suprême..C'est là un acte de la plus grande importance, et qui marque effectivement le début d'une nouvelle phase de la guerre européenne.
Toutes lés informations que l'on possède s'accordent à constater que la sixième réunion du, Conseil suprême, tenue à Londres, a abouti .à des décisions capitales, non seulement pour la conduite de la guerre, mais également pour l'organisation de la paix lorsque celle-ci aura été rétablie par . la victoire des alliés.Le communiqué souligne que le Conseil suprême û passée e» revue les développements survenus dans la situation stratégique, depuis sa dernière réunion, et qui! a fixe là ligne d'action à suivre dans l'avenir. Lé Times en dégage ce matin que les chefs, des deux grandes démocraties alliées se sont réunis pour contrecarre, et, chose plus importante encore, pour devancer tout mouvement des
Allemands. Mais le fait à retenir tout particulièrement, c'est la déclaration solennelle aux termes de laquelle le gouvernement de la République française et le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord s'engagent mutuellement à « ne négocier ni conclure d'armistice ou de traité de paix, durant la présente guerre, si ce n'est de leur commun accord », qu'ils s'engagent « à ne discuter les termes de la paix qu'après uncomplet accord entre eux sur les conditions nécessaires' pour leur assurer respectivement les garanties effectives et durables de leur sécurité », et, enfin, qu'ils s'engagent « à maintenir, après le rétablissement de la paix, leur communauté d'action dans tous les domaines
aussi longtemps qu'elle sera nécessaire pour la sauvegarde de leur sécurité et pour la reconstruction, avec le concours des autres nations, d'un ordre international assurant en Europe la. liberté des peuples, le respect du
droit et le maintien de la paix ».
Voilà, qui est. clair, net, précis. Il ne s'agit pas ici.de quelque pacte, triangulaire ou autre, prêtant à équivoque, dissimulant sous des formules de facilité d'irréductibles oppositions de doctrines et l'impossibilité dé concilier des intérêts qui s'excluent par définition;, il s'agit de l'union étroite et parfaite dans tous les domaines de la France et de l'Angleterre, de la mise en commun, pour l'oeuvre de paix comme pour la conduite de la guerre, de toutes les forces,de toutes les ressources et de tous les moyens des deux plus grands empires du monde. La solennelle déclaration franco-britannique coupe court à toute manoeuvre, d'où qu'elle puisse venir, en faveur d'une médiation ou d'une paix de compromis. Elle coupe court à toute tentative qui pourrait encore être faite de dissocier les deux grandes démocraties occidentales. Que l'on entende bien, là où l'on hésiterait encore à se rendre compte des réalités de l'heure et où le « neutralisme » - qu'il ne faut pas confondre avec la saine neutralité - conduit parfois à s'abandonner à de singulières illusions,tout ce qUe signifie l'engagement mutuel de la France et de la Grande-Bretagne de ne négo-
cier ni conclure d'armistice ou de traité de paix si ce n'est en plein accord, de ne discuter les termes de la paix qu'en complète entente en-
tre elles sur des garanties effectives et durables pour leur sécurité. On connaît maintenant à Berlin, à Moscou, à Rome et dans les pays
neutres la résolution inébranlable de l'Angleterre et de la France de poursuivre la guerre jusqu'au triomphe de la juste cause pour la-
quelle elles ont pris les armes.
De même, le grand principe du maintien de l'union étroite des deux empires au lendemain de la guerre et en vue de la reconstruction d'un ordre international fondé sur la liberté dés peuples, le respect du droit et-le. maintien de la paix se trouve affirmé de nouveau solennellement dans la déclaration du Conseil suprême.Les accords franco-britanniques tels qu'on les connaît servant de base à cet ordre international, l'appel au concours de toutes les nationsde bonne foi et de-bonne volonté, tout y est.Rien n'est laissé dans l'ombré. Les deux'grandes démocraties occidentales qui connaissent la mesure exacte de leurs forces, de leurs ressources, de leur puissance militaire, économique et financière, agissent en pleine clarté.Il appartient maintenant aux autres peuples,clans la pleine conscience de leurs responsabilités envers eux-mêmes, de choisir entre la liberté et la servitude.Tel est le seul fait nouveau qui compte réellement; car il marque un tournant dans l'histoire de l'Europe, puisque l'Angleterre, pour la première fois, renonce définitivement à sa politique traditionnelle pour s'unir effectivement à la France dans la paix comme dans la guerre, et constituer avec elle la plus vaste et la plus complète union de deux grands peuples guidés par un idéal commun. animés d'une commune volonté et résolus à agir dans toutes les circonstances, avec tous leurs moyens, en pleine solidarité
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Notre Magazine
- Par frederique Roustant
- Le 26/03/2023
- 0 commentaire
Bonjour et Bienvenue heureux de vous accueillir dans notre Magazine
Nous nous présentons nous sommes Soldats,Resistants ,Maquisards, commandos,aviateurs et marins.Beaucoup d"entre nous soldats avons été impliqué dans ce conflit
nous allons vous raconter notre vie dans nos combats dans nos maquis ,mais aussi avant tout notre conflit beaucoup d'entre nous venions d'horizons différents nous vous parlerons de nos Régiments,nos camarades,notre famille.
Vous avez sans doute prit connaissance de certains courriers de nos camarades ?certains d'entre nous vous ont laissé des témoignages
Nous vous demandons si vous le souhaitez pour preserver nos souvenirs de recolter nos documents nos témoignages,nos photos
Soyez les gardiens de nos souvenirs et notre mémoire
Vous avez des témoinages?
des documents?
Je vous propose d'ecrire le livre de vos souvenirs
________________________________________________________
Contacter notre Magazine
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Merci de continuer a penser à nous
Voici notre Magazine
Régiments et Bataillons de Zouaves
Le 15/02/2023
________________
Beaucoup d'entre nous tombent sur les champs de batailles
d'autres disparaissent
Aujourd'hui 22 Septembre
Nous avons déjà donné un grand nombre de noms de soldats amis tombés devant l'ennemi.
Voici une nouvelle liste de noms,de nos camarades tués dans les derniers cornbats..
M. l'abbé Charles Fougère, sergent aud'inf.M. l'abbé Marcel Banio), sergent d'inf. coloniale
M. 1 abbé Etienne- Maint, caporal au d'inf. .
l'abbé 'Minbru, lieutenant au 212, d inf.
l'abbé CJuiro, lierrtenant au d'inf.
Sous-lieutenant Fay. du 6' d'inf. coloniale
sous-licutenant Joseph Deys, du 70* bat. de chasseurs alpins;sous-lieutenant d'Ampharnet,du d'inf. les sous-lieutenants Cazaïas-,
Olbet et Bernard, du d'inf. colonel Jacquot, du d'inf.lieutenant-colonel d'Hauteclocqiie du lie hussards
sous-lieutenantRoger Shnon-Barboux, du dinf.. petit-fils de l'ancien bâtonnier Bartwux d\et de bataillon Sohwaeblé, du d'inf. lieutenant-colonel Heude, du Il, zouaves.
Lieutenant Roth, l'artillerie commandant Emile Battendier. du 75e d'iuf. lieutenant
Jean Petit du Tl* d'inf. capitaine Emile Fromentin, du d'inf.commandant Roger-Nicolas des Fossettes, du d'iaf
. lieutenant Tranchet, du (W. sous-lieutenant
A. Bcrmond. du d'inf. capitaine Oranger,
du iG3e d'inf.Nos camarades disparus
Le 07/03/2018
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Beaucoup d'entre nous tombent sur les champs de batailles
d'autres disparaissent
Aujourd'hui 22 Septembre
Nous avons déjà donné un grand nombre de noms de soldats amis tombés devant l'ennemi.
Voici une nouvelle liste de noms,de nos camarades tués dans les derniers cornbats..
M. l'abbé Charles Fougère, sergent aud'inf.M. l'abbé Marcel Banio), sergent d'inf. coloniale
M. 1 abbé Etienne- Maint, caporal au d'inf. .
l'abbé 'Minbru, lieutenant au 212, d inf.
l'abbé CJuiro, lierrtenant au d'inf.
Sous-lieutenant Fay. du 6' d'inf. coloniale
sous-licutenant Joseph Deys, du 70* bat. de chasseurs alpins;sous-lieutenant d'Ampharnet,du d'inf. les sous-lieutenants Cazaïas-,
Olbet et Bernard, du d'inf. colonel Jacquot, du d'inf.lieutenant-colonel d'Hauteclocqiie du lie hussards
sous-lieutenantRoger Shnon-Barboux, du dinf.. petit-fils de l'ancien bâtonnier Bartwux d\et de bataillon Sohwaeblé, du d'inf. lieutenant-colonel Heude, du Il, zouaves.
Lieutenant Roth, l'artillerie commandant Emile Battendier. du 75e d'iuf. lieutenant
Jean Petit du Tl* d'inf. capitaine Emile Fromentin, du d'inf.commandant Roger-Nicolas des Fossettes, du d'iaf
. lieutenant Tranchet, du (W. sous-lieutenant
A. Bcrmond. du d'inf. capitaine Oranger,
du iG3e d'inf.Le Magazine des Poilus
Le 24/10/2022
Bienvenue heureux de vous accueillir
dans notre Magazine
nous allons vous raconter notre vie dans les tranchées,
mais aussi avant tout notre conflit
beaucoup d'entre nous venions d'horizons différents
nous vous parlerons de nos Régiments,nos camarades,notre famille
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certains d'entre nous vous ont laissé des témoignages
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Nos Agenda
Le 04/08/2022
Aujourd'hui 4 Août
nous allons vous parler
du 105e anniversaire de la bataille de Passchendaele.
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L'Ain
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Aux nouvelles casernes.En attendant que se construise à Bourg la caserne du 3eme Bataillon
Monsieur Messimy
le ministre de la guerre vient d'approuver le devis des travaux complèmentaires à executer aux nouveaux casernements du 23emec e devis comprend le logement
d'une campagne et divers bâtiments à usages accessoires
La dépense prévue s'élève à 150 000 Francs
__________
Le Carillon à ètè le premierà faire entrevoir le retour prochainet dèfinitif du 3eme bataillon du 23eme à Bourg
Nos Régiments d'Infanterie Coloniale
Le 17/10/2017
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nos camarades présentés
aujourd'hui
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Notre conflit dans les Régions
Le 15/02/2023
___________
Aujourd'hui nous vous proposons de marcher sur nos pas
______________________
Le P’tit train de la Haute-Somme à Froissy
Ce véritable train à vapeur circule entre Froissy et Dompierre
sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la bataille de la Somme.
________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Nos sites de mémoire
dans
la Somme
________________
Nos Mèmoriaux
http://www.somme14-18.com/memory-place/
__________
Cendrars fut avec Guillaume Apollinaire,
l’un des inventeurs de la poésie moderne.
En 1914, il s’engage dans la Légion étrangère.
De la mi-décembre jusqu’en...
__________
Cornemuses - boisselle
©ADRT80 AD Ici, le 1er juillet 1916,
nos hommes bondirent de leurs positions de départ à 7h28...
____________
LE PARCOURS INTERPRÉTATIF DE LA BATAILLE DU MONT SAINT-QUENTIN
Le mont Saint-Quentin, à deux pas de la ville de Péronne,
culmine à seulement 100 mètres d’altitude.
Durant notre conflit il constitue un point d’ d’observation idéal
et une position stratégique de première importance dans le système
de défense allemand autour de Péronne.
Nos circuits de mémoire
Le 15/02/2023
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Aujourd'hui nous vous proposons de marcher sur nos pas
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Le P’tit train de la Haute-Somme à Froissy
Ce véritable train à vapeur circule entre Froissy et Dompierre
sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la bataille de la Somme.
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Nos sites de mémoire
dans
la Somme
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Nos Mèmoriaux
http://www.somme14-18.com/memory-place/
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Cendrars fut avec Guillaume Apollinaire,
l’un des inventeurs de la poésie moderne.
En 1914, il s’engage dans la Légion étrangère.
De la mi-décembre jusqu’en...
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Cornemuses - boisselle
©ADRT80 AD Ici, le 1er juillet 1916,
nos hommes bondirent de leurs positions de départ à 7h28...
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LE PARCOURS INTERPRÉTATIF DE LA BATAILLE DU MONT SAINT-QUENTIN
Le mont Saint-Quentin, à deux pas de la ville de Péronne,
culmine à seulement 100 mètres d’altitude.
Durant notre conflit il constitue un point d’ d’observation idéal
et une position stratégique de première importance dans le système
de défense allemand autour de Péronne.
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Nombre de pages : 106
Nombre d'articles : 35L’internement en Suisse, de 19
Naissance de l'Irlande en 1916
5eme Régiment d'Infanterie Col
JOURNAL DES MARCHES ET DES OPÉRATIONS
Journal des Marches et des opé
LES POILUS SE SOUVIENNENT D'UN INSTANT VOLÉ:LEUR VIE AVANT LA GUERRE
Le Paris du soldat Maire Alber
Anniversaire du naufrage du Ti
Situation de la Guerre au 36 j
année 1915 la première attaque
La fourragère et les couleur d
Aperçu de la grand guerre:dans
HISTOIRES MYSTÉRIEUSES ET LÉGENDES DE LA GRANDE GUERRE
L 'étrange histoire du bataill
la légende de Nenette et Rinti
Régiment du 47 artillerie de B
15eme Bataillon de Chasseurs à
7eme Bataillon de Génie de Bes
le soldats Roger Maurice Claud
Légende pour amuser les Poilus
une lettre d' un Poilu 17 mars
le journal des tranchèes des C
Marcel Renè Desroches 1 Batail
Les soldats du 127e Règiment d
5eme Régiment d'Infanterie Col
JOURNAL DES MARCHES ET DES OPÉRATIONS
Journal des Marches et des opé
La fourragère et les couleur d
Aperçu de la grand guerre:dans
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Resister en Normandie
- Par frederique Roustant
- Le 22/02/2023
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Aujourd'hui 6 Juin
Ils étaient 177 français ce 6 juin 1944, de l'outre-mer, des colonies, du pays de Caux, d'Alsace, de Bretagne...177 français qui n'avaient rien en commun, mis à part l'ambition de libérer leur pays.
Ce jour-là, ils étaient toute la France. Depuis 14 ans, chaque année je marche dans leurs pas pour perpétuer et honorer leur histoire, avec une marche organisée depuis 22 ans par l'association France 44, qui retrace le périple des français du Jour-J.
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Les Forces Aériennes
- Par frederique Roustant
- Le 22/02/2023
- 0 commentaire
Avant l'entrée de l'Amérique dans la Seconde Guerre mondiale en décembre 1941, certains Américains se sont portés volontaires pour lutter contre les puissances de l'Axe dans les forces armées d'autres nations. En vertu de la loi américaine, il était interdit aux citoyens des États-Unis de se joindre aux forces armées de nations étrangères et, ce faisant, ils perdaient leur citoyenneté. De nombreux bénévoles américains ont changé leur nationalité en choisissant la canadienne. Cependant, le Congrès adopta un pardon général en 1944. Un mercenaire américain, le colonel Charles Sweeney, vivant à Londres, mit en place un système de recrutement des citoyens américains pour combattre en tant que détachement de volontaires américains dans l'armée de l'air française, mais la France signa l'armistice avant sa mise en œuvre. Pendant la bataille d'Angleterre, 11 pilotes américains ont volé dans la Royal Air Force. Le neveu de Charles Sweeney, également nommé Charles, a formé une unité Home Guard composée de volontaires américains vivant à Londres.
Un exemple notable était les Eagle Squadrons, qui étaient des escadrons de la RAF composés de volontaires américains et de personnel britannique. Le premier à être formé était le 71e escadron le 19 septembre 1940, suivi du 121e escadron le 14 mai 1941 et du 133e escadron le 1er août 1941. 6 700 Américains furent volontaires, mais seulement 244 ont pu servir avec les trois escadrons Eagle ; 16 Britanniques ont également servi comme commandants d'escadron et de vol. Le premier est devenu opérationnel en février 1941 et les escadrons signèrent leur premier succès en juillet 1941. Le 29 septembre 1942, les trois escadrons sont officiellement remis par la RAF à la Huitième Air Force des Forces aériennes américaines et deviennent le 4e Groupe de chasse (Fighter Group). En leur temps avec la RAF, les escadrons prétendent avoir abattu 73½ avions allemands ; 77 Américains et 5 Britanniques ont été tués au combat.
Un autre exemple notable était les Flying Tigers, créés par Claire L. Chennault, un officier à la retraite de l'US Army Air Corps travaillant à Taïwan depuis août 1937, d'abord comme conseiller en aviation militaire auprès du généralissime Tchang Kaï-chek dans les premiers mois du guerre sino-japonaise. Officiellement connu sous le nom de 1st American Volunteer Group (AVG), mais surnommé les Flying Tigers (« Tigres volants »), il s'agissait d'un groupe de pilotes américains déjà en service dans les forces armées américaines et recruté sous l'autorité présidentielle. En tant qu'unité, ils serviraient dans l'armée de l'air chinoise pour lutter contre les Japonais. Le groupe comprenait trois escadrons de chasse d'environ 30 avions chacun. La première mission de combat de l'AVG a eu lieu le 20 décembre 1941, douze jours après l'attaque de Pearl Harbor. Le 4 juillet 1942, l'AVG a été dissous et remplacé par le 23e groupe de chasse de l'USAAF, qui a ensuite été absorbé par la XIV Air Force. Pendant leur séjour dans l'armée de l'air chinoise, ils détruisirent 296 avions ennemis tout en ne perdant que 14 pilotes au combat.(sources Wilkipédia)
Voici les aviateurs -
Resister en Provence et Côte d'Azur
- Par frederique Roustant
- Le 22/02/2023
- 0 commentaire
Actualités 24 Août
Aujourd'hui, retour sur le sacrifice et la fin tragique de deux résistants du secteur de Cannes (06), morts pour la France, quelques heures avant la libération de leur ville... Cela se passait il y a 77 ans jour pour jour.
Francis Tonner, issu d’une famille de maraîchers de La Siagne, faisait partie des résistants de l’AS 24 de Cannes, branche armée des MUR. Durant la guerre, il accompli de nombreux sabotages en concertation avec les FTP ou Milices patriotiques de son usine, et était devenu un cadre de la branche militaire, commandant le corps franc.
Lors du débarquement en Provence du 15 août 1944, à la tête de trois autres résistants de son groupe, il attaque dans les bois de la Roquette-sur-Siagne (06) un convoi d’une trentaine de prisonniers du Groupe Naval d’Assaut de Corse (débarqué dans la nuit à La Pointe de L’Esquillon et anéanti), lesquels étaient conduits à pied sur Grasse au PC de la 148ème Ersatz Division. Ces quatres résistants parviennent à neutraliser plusieurs gardiens escortant les prisonniers français, permettant à dix d’entre eux de se libérer, et de se cacher pendant une dizaine de jours dans diverses fermes des environs.
Le 23 août 1944, Francis Tonner assure la liaison dans la plaine de la Siagne avec les avant-gardes américaines de la First Air Borne Task Force, et plus précisément des éléments du 509th PIB. Ces derniers, chargés de neutraliser la dernière batterie allemande installée à Saint-Cassien, sur la colline des Puits, sont guidés par Francis Tonner et son camarade Henri Bergia. Parvenus à une centaine de mètres de leur objectif, ils sont victimes d’une salve de gros calibre provenant d’un croiseur américain patrouillant au large de Cannes. Cette terrible méprise pulvérise les deux Français et neuf paras américains. Une dizaine d'autres sont blessés.
Une avenue du quartier cannois de La Bocca porte son nom depuis novembre 1944 et une stèle Francis Tonner-Henri Bergia a été édifiée sur le rond-point de La Frayère en 1982.
Précisons qu'un jeune médecin passionné par l'histoire de la 2nde guerre mondiale sur la côte d'Azur, Jean-Loup Gassend, a retrouvé bien des années après, trace de l'endroit où avaient été enterrés Francis Tonner et Henri Bergia. Un à la nécropole militaire de Boulouris et l'autre au cimetière américain de Draguignan. Afin d'avoir des certitudes sur le fait qu'il s'agit effectivement de leur dépouilles, des démarches d'identification formelle sont toujours en cours.
N'oublions pas ces valeureux morts pour la France ..
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Resister en Dordogne
- Par frederique Roustant
- Le 22/02/2023
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Aujourd'hui 1er Septembre
À la fin du mois de juin 1944, la Résistance française va réaliser un coup de maître : dévaliser un train blindé de la Banque de France en Dordogne. Ils sont 150 résistants à dévaliser l'argent de l'État français du Maréchal Pétain : près de 2,2 milliards de francs, soit environ 450 millions d’euros d'aujourd'hui. C'est le casse du siècle, mais également le plus grand casse de toute l'histoire !
À la fin du juin 1944, les Alliés ont débarqué en Normandie et les rangs de la Résistance se gonflent un peu partout sur le territoire français : les réseaux ont besoin en urgence d’argent frais pour s’équiper et organiser des opérations contre l’occupant allemand. Il leur faut également rembourser leurs dettes auprès des commerçants ou paysans chez qui ils s’approvisionnaient en échange de bons de réquisition, destinés à être remboursés. Des remboursements parfois vieux de plusieurs années !