Combat est décimé par des arrestations en Janvier et Fevrier 1942, en raison d'imprudence individuelles. et de liens trops évidents avec l'Université de Strasbourg.Les chefs encore libres demandent à Henry Ingrand,qui fuit la zone occupée, de le restructurer.Il va tenter de mettre fin à l'amateurisme qui prévaut encore largement dans le mouvement.
En Octobre 1942 Henri Ingrand devient le résponsable de Combat pour l'Auvergne. Ne pouvant accepter l'Armistice, il commence d'abord la lutte par une résistance individuelle et participe à la manifestation du 11 novembre 1940 à Paris.
Dès janvier 1941, il entre dans la Résistance intérieure à Paris dans la filiale parisienne du "Mouvement de Libération Nationale" (MLN) créé, en zone sud, par Henri Frenay. Il collabore à la rédaction du journal du MLN, Les Petites Ailes, et à de nombreuses brochures ronéotypées. Henry Ingrand fonde à son tour en province des groupes, à Reims et en Charente, qui rejoignent le MLN (qui s'appelle désormais comme son journal : "Les Petites Ailes") et collectent des renseignements en faisant de la propagande.
" J'accepte le principe de ce commandement, mais sous réserve d'une reconnaissance préalable sur place. Je viens de Clérmont Ferrand.Aprés une semaine je donne mon accord pour prendre la région R6 lors d'un bref passage à Lyon,mais à la condition expresse d'avoir carte blanche pour organiser le mouvement Combat comme si rien n'existait, en repartant à Zéro et en particulier sans me faire connaître de son prédécesseur le professeur Alfred Coste- Floret
j'explique qu'il n'y a de ma part que le souci d'éfficacité et de la sécurité mais je me suis vite rendu compte que tout le groupe de la faculté de Strasbourg repliée à Clermont Ferrand professeurs et étudiants animés du meilleur esprit travaillant presque ouvertement, sans cloisons étanches étaient beaucoup trops connu à mon goût.(...)
Partant du principe qu'un mouvement du résistance pour se développer doit plonger ses racines dans la population, je suis bien décidé à faire en Auvergne de la Résistance avec les Auvergnats.(...)Je passe en revue mes premiers contacts:Felut, un journaliste original du Cantal que je suis allé voir au journal la Montagne.Thiebaut un clandestin total,originaire de Brive et (...)Déjussieu correspondant de Frenay depuis 1941,qui accepte de devenir le chef régional de Combat de l'Armée secrète.
Félut organise une réunion avec Sénèze un instituteur syndicaliste,dans l'arrière-salle d'un café en présence du patron de l'établissement, d'un militant socialiste, et de Pépin un fonctionnaire du ravitaillement.Une longue discussion a lieu aucours de laquelle j'expose ce qu'est le mouvement Combat et ce que je veux faire de l'Auvergne: un mouvement fort,bien charpenté,plongeant dans les masses aussi bien ouvrières que paysannes sur toute la région.
Nos objectifs sont la libèration du territoire,le rétablissement de la République impliquant la disparition du régime de Vichy et la punition des traitres.Ces objectifs sont ceux du général de Gaulle et nous sommes fiers d'être gaullistes.Mes interlocuteurs paraissent impréssionnés par ce langage,néanmoins ils me posent beaucoup de questions.Ils ont entendu dire que Combat était un mouvement réactionnaire et les formations paramilitaires de l'AS leur font une peur bleue.Je dois leur démontrer qu'ils n'ont aucune crainte à avoir, que nous ouvrons nos rangs aux patriotes,qu'elles que soient leur opinions politiques que si nous voulons une AS forte c'est par un soucis d'efficacité dans les combat contre l'occupant que d'ailleurs nous sommes partisans de la fusion des éléments paramilitaires de différents mouvements.(...) Enfin ils sont convaincus, entrent dans la Résistance et vont me cautionner dans les milieux locaux".
En 1942, entrer dans une organisation ésistante n'est pas chose aisée. Elle est souvent due à une rencontre fortuite.Les premières tâches sont souvent laborieuses mais indispensables.
" Fin 1941, Jean Pinet, devenu coursier au service O, circule dans les trois usines de Michelin de Clermont Ferrand.(..) Cette activité de facteur lui fait rencontré un certain Murat qui travaille, lui, à la comptabilité.Agé d'une soixantaine d'année, ancien combattant de la Grande Guerre,il abhorre Pétain, voyant en lui le plus infâme des Judas.(...)Jean Pinet l'écoute fasciné, d'autant plus que les morceaux de bravoure du vieil homme font écho aux propos de son père,lui aussi ancien de 1914-1918,lui aussi anti-allemand et anti Vichyssois,lui aussi plus porté à résister à l'occupant qu'a collaborer avec lui.Murat,précisément,affirme à Jean Pinet que des Français (...) ont crée,dans les deux zones la zone nord, et la zone sud,des organisations déstinées à s'opposer de diverses façons aux Allemands et à leurs complices autochtones.Il dit avoir des contacts avec l'une d'entre elles.Il est donc question,chaque fois que Murat et Pinet se rencontrent de l'édition sous le manteau de journaux combattant la propagande allemande et pétainiste,de sabotages dans les usines, les chemins de fer,les installations électriques, de constitution de groupes aemés et de bien d'autres choses encore sentant la révolte et la poudre.Jean Pinet ,sans le savoir est déjà entré dans la Résistance.Il y entre vraiment quand en 1942,un voisin,Eugène Magnol,domicilié rue des Archers,à deux pas du boulevard Trudaine où vit la famille Pinet,lui propose de l'aider à constituer une sizaine,structure de six membres,comme son nom l'indique conçue pour la guérilla urbaine.Eugène Magnol explique:" tu entreras ainsi dans l'organisation des MUR,formée par l'entente de plusieurs organisations clandestines de luttes contre les Schleus, comme les Ardents,Combat, Franc-Treur, Liberation,l'Armée Secrète,,les Truands.Jean Pinet est aux anges.(...) Il s'agit d'un véritable travail lorsqu'il faut se procurer jour aprés jour le papier,l'encre et le materiel nécéssaire à l'impression des tracts et des journaux clandestins,les explosifs et les armes indispensables aux saboteurs,les faux papiers qui permettront à certains,repérés par la Gestapo,la Milice, ou la Police d'échapper aux recherches dont ils font l'objet et de circuler librement dans les villes où ils ne sont pas connus".
Ce dont les résistants souffrent le plus c'est la pénurie chronique de materiel.Les Alliés peinent à les ravitailler,par manquent de volonté, mais aussi parceque ces opérations de parachutage d'armes et de munitions sont hautement risquées et aléatoire.Comme la grande déception au sein du mouvement Franc-Tireur.
René Amarger
" Il est plus de 22 h du soir.La nuit est trés noire et une pluie fine tombe sans relâche depuis de longs moments.Une douzaine d'ombres vont et viennent,se regroupent,se dispersent;et recommencent.Nous sommes dans une prairie,en légère déclivité entre Roffiac et Liozargues.Nous attendons notre premier parachutage.Il a été annoncé trois fois comme prévu.(...) par le message " Ma petite soeur bat le beurre".(...)Nous sommes donc une douzaine, là à l'écoute du ciel;nous attendons notre avion.Trois d'entre nous sommes aux points de balisage,avec une lampe éléctrique en main.(..) La clandestinité,en cette nuit ,cesse d'être un jeu de piste, de scout." Ils vont nous apporter des armes,nous sommes trempés, comme des soupes, mais l'espoir est au zénith.Le moindre bruit nous fait sursauter,bondir.Nos oreilles nous jouent des tours.Un ronflement tout à coup.Cette fois oui!c'est une voiture qui descend de Mons.Elle fait des appels de phare.Nous sommes pantois, intrigués.Demain nous saurons que le docteur Mallet,alias "Faust" qui nous savait là ,nous a fait ce bonjour.Nous reprenons notre veille attentive;bientôt inquiète,et trop vite sceptique.Qu'est ce qu'is f....?ils doivent venir;les trois messages sont bien passés.Ils ne peuvent pas rater ce rendez vous d'amoureux transis qui est le nôtre. avec la France de Londres,avec le grand Charles,avec les Alliés."ils" ne sont pas venus.A 3h du matin, nous nous replions,lourds de l'ondée et de l'echec abondamment crottés et amers.Un dernier verre,en repassant à Roffiac, chez Marliat,ne nous consolera pas de notre deception."
Aprés le temps des solitudes, des incertitudes,des hésitations,arrive le temps des l'affirmation et de l'oganisation des résistances. Ainsi pourrait on caracteriser cette année 1942.Les mouvements s'éttoffent,se structurent,se rapprochent.Ils deviennent les cellules mères de cette contre société qui se construit spontanément dans l'ombre.
De nombreux cadres de mouvements,grâce à l'amélioration du "système de financements apportée notamment par le contact avec Londres,deviennent des clandestins intégraux.Ils peuvent alors se consacrer corps et biens à leurs activité illicite.Ils ne sont plus rien,n'ont plus rien.Ils perdent leur identité civile et sociale.Mais ils ne sont plus seuls.
Les journaux clandestins sont le vecteur cardinal de ce développement.Ils éclairent la population,éveillent les consciences suscitent des ralliements.L'opinion,peu à peu,sort de sa lethargie.Les mouvements eux mêmes et notemment Combat,le plus important, sortent des ambiguités maréchalistes,et prennent position à la fois contre Vichy et contre Pétain.
L'année 1942 marque le divorce entre la population et le régime Vychiste. Le retour de Pierre Laval au pouvoir le 18 avril, comme chef du gouvernement, est vécu comme une provocation.Il marque une vraie ligne de partage.Dans les esprits, Laval est l'homme de Montoire,le symbole de la politique et de la collaboration.Son discours radiodiffusé du 22 Juin 1942 annonçant la relève ( les Français patent travailler en Allemagne en échange du retour des prisonniers de guerre) et souhaitant la" victoire de l'Allemagne" brise le mythe d'un Etat français" jouant un double jeu.Le masque tombe.
La répréssion y participe. Les résistants commencent d'être systématiquement surveillés et traqués.Fin Janvier,40 membres de Combat sont arrêtés par la police Vychistes.Des voitures"gonio"chargées de la détection des émetteurs radio utilisés par les résistants pour communiquer entrent en zone non occupée.Les Juifs, aprés avoir étél'objet d'une discrimination légale sont entrainés dans le processus infernal de la déportation.C'est le temps des rafles.Les 22,25 et 28 Juin 1942 trois convois emportent vers Auschwitz des Juin intérnés à Drancyzet dans les camps du Loiret.Les 16 et 17 Juillet 1942 à lieu la rafle dite du Vel'd'hiv avec la coopération de la police française.En aôut des Juifs étrangers de zone libres sont livrés à l'occupant nazi.
Désormais,l'opinion sait.L'Eglise catholique sort de son silence.,Le 25 Aôut Mgr Saliège,archevêque de Toulouse, proteste contre le fait de traiter les Juifs comme un "vil troupeau".Au même moment ,les collaborationnistes triomphent,ils poussent Vychià s'extrémiser et à collaborer plus intensément.
L'effet inattendu est de rendre Vychy plus impopulaire et de stimuler les vocations de résistant.
Un seul mouvement
Enfin, la Résistance intérieure et la France libre, en cette année 1942,amorçent une politique de rapprochement.La fin de l'équivoque pétainiste à levé les fortes réticences que les résistant de l'interieur nourrissaient originellement à l'égard du gaullisme.
Jean Moulin "Rex" pour les initiés,lors de son séjour à Londres reçoit trois missions de de Gaulle. la première, civile, consistera aà aiderles mouvements et à intensifier leur effort de propagande, tout en respectant la liberté d'expression de leurs journaux clandestins.La deuxieme ,militaire vise à régir les relations entre de Gaulle et la Résistance métropolitaine.Chaque mouvement conserve sa branche militaire indépendante,mais une coordination en est faite à Londres par l'intermédiaire d'agents de la France libre envoyés en France.Une aide materielle est accordée,mais à proportion des résultats.Moulin se voit attribuer 1,5 millions de francs.Le Général de Gaulle lui confie une troisieme mission politique cette fois qui l'institue comme"son représentant et délégué du Comité nationnal pour la zone non directement occupée".Pour ce faire Moulin est investi de larges pouvoirs.De Gaulle a trouvé l' homme d'experience et de caractère qu'il lui faut,habitué à exercé l'autorité de l'Etat,mais rompu aussi à la négociation.
Dans la nuit du 2 Janvier,aprés des tentatives infructueuses qui lui permettent de suivre un stage de saut en parachute, Moulin parvient enfin à partir.Muni d'argent et de consignes,il est parachuté dans les Alpilles,en compagnie d'un opérateur radio dont le poste se brise à l'intérrissage. ..La mission "Rex" commence.
Le Général de Gaulle est enfin reconnu comme symbole et comme chef militaire.L'un des premiers,le journal Libération dans son n°6 (février) proclame:"....il n'y a qu'un seul mouvement,celui de la France Libre,qu'un seul chef le Général de Gaulle,symbole de l'unité et de la volonté française".C'est pourquoi la France Libre peut devenir la France combattante le 14 Juillet.
Ce même mois le jeune Daniel Cordier est parachuté près de Montluçon le 26 juillet 1942. Il gagne rapidement Lyon pour constituer le secrétariat de Jean Moulin.Celui ci va trés vite en besogne:toujours en cette année 1942,il crée une agence de presse clandestine (BIP),enavril le comité général d'études,en Juillet un service chargé des transmissions (WT,wirelesstransmissions) et un autre dédiée aux opérations maritimes etaériennes.
De leur côté les résistants de l'interieur font le voyage initiatique à Londres:
le syndicaliste Christien Pinaud fondateur du mouvement Libération Nord en mars
de même que Pierre Mendès France, l'intellectuel socialiste
Pierre Brossolette en avril
Emmanuel d'Astier de la Vigerie fondateur de libération Sud en mai
Felix Gouin le même mois est missioné par Léon Blum pour partir rencontrer de Gaulle.
l'ex -député socialite André Philipse trouve dans la capital britannique en Juillet
Henri Frenay premier chef de la Résistance et fondateur de Combat en Septembre.Il lit une lettre personnelle que le général à rédigée le 5 novembre 1941.Cette lettre étrange par sa tonalité affective,est déstinée à tous les patriotes qui ont crée des noyaux de Résistance en métropole.
C'est à Londres que le 2 Octobre d'Astier et Frenay acceptent l'idée de créer un comité de coordination des trois principaux mouvements de la zone sud et d'accepter que le général Delestraint préside aux déstinées de l'armée secrète..
Daniel Cordier, ancien secrétaire de Jean Moulin On n'est pas couché 11 mai 2013 #ONPC
L'oeil de Vichy
un seul Chef
Grâce à ces visiteurs?de Gaulle commence à saisir l'état d'ésprit de la rébéllion qui s'organise dans la France captive.Il comprends que ces hommes majoritairement "de gauche"
peut être inquièts de l'image un peu trop militaire et distante du Général et de son entourage,sont porteurs d'une demande de clarification politique.Que fera de Gaulle de son pouvoirEst il un apprenti ditacteur,comme le répandent certaines mauvaises langues? Les résistants de l'interieur souhaitent des assurances sur son républicanisme.
En revenant en France Pineau est chargé de diffuser un méssage du Général, qui déclare sa confiance dans "l'idéal séculaire français de liberté, d'égalité et de fraternité".
Le gaullisme peut désormais étendreson influence sur la métropole. Dans le même temps sa légitimité internationnale s'affirme.Le 24 Juin le Kremelin annonce officiellement le soutient des Soviétiques à la France libre et leurs souhait d'une alliance;le 9 Juillet,les Américains reconnaissent "la contribution du général de Gaulle et les efforts du Comité nationnal français afin de maintenir vivant l'esprit traditionnel de la France et de ses institutions", et ils promettent "toute l'assistance militaire et tout l'appui possible".
L'unité est en marche.Les résistances sont en passe de devenir la Résistance et d'acceder à la reconnaissance.
Le résistant et le ministre
Discussion
ministre Pierre Pucheucommandant RollinPierre Frenay
Au tout début de l'année 1942 le mouvement Combat subit une série d'arrestatio: une quarantaine de personnes dont Berty Albretch l'inspiratrice de Frenay.Le directeur de la Sûreté nationnale,le commandant Rollin,à l'idée de libérer Berty pour lui demander de rejoindre Frenay et de lui proposer un entretien à Vichy.Le ministère de l'interieur souhaite en savoir plus sur Combat. qui vient de naître..
le 28 Janvier Frenay est à Vichy.Aprés avoir discuté avec Rollin celui ci lui propose de rencontré le lendemain le ministre de l'interieur en personne.L'entretien à lieu à l'hôtel des Céléstins,le 29 Janvier de 11h30 à 13 h.Il convient de signaler que Pucheu est l'homme qui a laissé désigner les otages fusillés à Chateaubriant par l'occupant.Frenay accepte cette rencontre., car il veut gagner du temps pour reconstituer son mouvement et faire liberer ses hommes, ce qu'il réussira.
"Monsieutr Picheu: Vous paraissez bien jeune capitaine."
M Frenay: j'ai 37 ans
Pucheu :" Alors c'est vous qui me prenez pour un traitre"
Frenay Monsieur le ministre si vous n'êtes pas un traitre, les apparences sont contre vous
Pucheu:Oui, je sais que j'ai la réputation d'être à la fois l'homme des Allemands et l'hommes des trusts..Mais ne trouvez vous pas curieux qu'ayant cette réputation en zone libre, je sois vigoureusement attaqué pour la raison exactement inverse par la presse parisienne?
Pucheu: Il n'y a personne au gouvernement qui soit pro allemand.Les membres du gouvernement s'éfforcent,sans tenir compte de l'opinion publique, de tirer le meilleur parti de la situation actuelle pour le grand bien de la France (..)
Frenay:En effet,c'est simple,mais vous ne le ferez pas et c'est précisément ce que le pays vous reproche.Je suis profondément convaincu pour ma part que rien ne peu se faire de grand dans un pays sans le peuple,or le peuple est contre vous.Ce n'est pas seulement la politique exterieure qu'il reproche au gouvernement,mais aussi sa politique interieure. La prétendue révolution nationnale est une tromperie.Chacun se rend bien compte qu'il n'y a pas de révolution puisque ceux qui en sont les soutiens ne sont en réalité que les bénéficiaires des régimes d'hier c'est à dire la bourgeoisie qui a démontré de façon éclatante son égoïsme et son incapacité.
Puchieux: je suis d'accord avec vous,je ne crois pas à la révolution nationnale;surtout en ce moment.
Le mouvement ami, et néanmoins concurrent Libèratin,dira publiquement sa désapprobation à l'égard de cette démarche.
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