Les grandes affaires de la Résistance
Les Dossiers de La Résistance
L'histoire s'est décantée de sa part d'ombre et de malentendu.Pourtant, toutes les fois que l'on dépoussière un dossier, que l'on tente de comprendre ce que fut les zannées noires de la collaboration et de l'Occupation on se trouve confrontée à un certain nombre d'interrogations, de doute qu'aucune réponses ne parvient à satisfaire.
La Résistance aussi noble fut elle possède elle aussi ses affaires.
Nous allons parcourir tous les fronts où se jouèrent les grands actes de la Résistance, en Aquitaine, comme en Rhône Alpes ou encore en Bretagne jusqu'aux bois sombre du Limousin.
Nous ferons la rencontre de personnages hors du commun:
Chef d'un important mouvement de la Résistance en Aquitaine,André Grandclément est arrêter par la gestapo en septembre 1943.
Débute alors l'une des plus incroyable affaires de la Résistance française.
Ouvrons le Dossier Grandclement
D'abord intérèssons nous aux origine de l'affaire:
En 1943 l'Aquitaine est l'une des région où la Résistance s'est le mieux développée, par la présence de nombreux réseaux et divers groupes clandestins.Les Allemands y ont implanté l'une des premières antennes de la Gestapo au Bouscat,prés de Bordeaux, une base sous marine à Bordeau Bacalan, de nombreuses garnisons de la Wehrmacht, des terrains d'aviation de la luftwaffe.
Cette immense région, avec ses plages, de l'Atlantique,attirent également l'attention des Britaniques.Le Special Opération Executive (SOE), organisation clandestine britanique du colonel Buckmaster, s'intérèsse particulièrement à L'Aquitaine.Fondé par Churchill le 19 Juillet 1940, le SOE se trouve en partie placé en concurrence avec l'intelligence Service (Services spéciaux britaniques):sa mission est avant tout de soutenir la Résistance interieure par tous les moyens en envoyant des agents et du materiel en Europe.
Le 6 Juin 1941 le sous lieutenant français Henri Labit,agent du SOE est parachuté en France.Originaire de Bordeaux, il doit prendre contact avec la Résistance française afin d'étudier desv possibilités de sabotages en Normandie.
Cette mission menée conjointement avec le BCRA (Service Spéciaux de la France libre crée par de Gaulle) et le SOE, n'aboutit pas.Labit qui échappe de peu à une arrestation dans la région de Caen, doit se réfugier dans le Sud Ouest.Il rejoint Toulouse où il rencontre Pierre Bertaux, responsable d'un réseau.Il passe une nouvelle fois entre les mailles du filet tendu par la police et se retrouve à Bordeaux en décembre 1941.Il parvient à rejoindre Londres durant lav même pèriode.
Début mai 1942, Labit doit repartir en France afin de monter un réseau dans la région bordelaise et de relever les plages susceptibles d'être utilisées en cas d'opérations maritimes.
"Sa mission, écrit René Terrisse, est malheureusement de trés courte durée puisqu'il se fait arrêter le 3 mai 1942, le landemain même de son arrivée,au cours d'un contrôle d'identité en gare de Langon. Aprés avoir échangé plusieurs coup de feu avec les gendarmes allemands,il choisit de se donner la mort en avalant sa pilule de cyanure plutôt que de tomber vivant entre les mains de l'ennemi.Il avait à peine vingt ans"
Le SOE s'interesse particuliérement au département de la Gironde.Dès Aôut 1942, Claude de Baissac,agent britannique, est parachuté près de Châteauroux.Il rejoint rapidement Bordeaux afin d'y établir des contacts avec la Résistance locale.Il demande au colonel Buckmaster de lui envoyer le radio Roger Landes dit Aristide.
Parachuté en Sologne, celui ci gagne Bordeaux et rencontre Clau so de de Baissac au café Bertrand,quai des Chatrons, où il installe son émetteur- radio, avant de se réfugier,pour plus de sûreté à Cenon pouis à Caudéran, au domicile d'une veuve:Marcel Carralp-Jardel, avenue de la République.
Il y séjourne plusieurs mois, reconnait les zones de parachutages d'armes, organise des équipes de réception, recrute des agents comme André Bouillard,Léonce Dussarat,, Jean Duboué, Daniel et Léo Pallière,Roger Tronche Charles Corbin.
Claude de Baissac, Roger Landes et leurs agents passent à l'action à la fin de l'année 1942
La centrale éléctrique de la route de Bayonne,les câbles d'alimentation élèctriques de Mérignac,ceux des batteries antiaériennes des Deux-Poteaux et l'emetteur- radio des Quatre-Pavillons sont sabotés ou détruits.
Soixante terrains de parachutages ou atterissages sont homologués par Londres.
Au début de l'année 1943,la Girondeest l'un des départements français cités en exemple par les alliés pour l'efficacité de ses groupes de Résistance.L'Organisation civile et militaire,solidement épaulée par le SOE,semble tout diriger.L'OCM est un mouvement né de la fusuion,en Décembre 1940,d'un groupe d'origine militaire,recrutant dans les amicales régimentaires, avec un groupe émanant de la Confédération des travailleurs intélléctuels.L'OCM rassemble tout une élite de haut fonctionnaires,de cadres superieurs,d'industrielsde militaires,d'étudiants.....Grâce au soutien massif de la SOE,de nombreux parachutages ont fournides milliersd'armes à cette importante force clandestine.
Le mérite d'une telle organisation revient en partie à André Grandclément,grand patron de l'OCM en région B,secteurcouvrant la Charente-Maritime,la Charente,la Gironde,les Landes,et les Basses Pyrénées.Fils de bonne famille,Grandclément est en 1943 un homme de trente quatre ans,grand,séduisant,et intélligent.Son père Raoul Grandclément,est un amiral de la flotte à la retraite médaillé de la guerre 14-18,grande croix de la légion d'honneur,cité trois fois à l'ordre de l'armée.Les Grandclément originaires du Jura,ont émigré au XVIII siècle en Bretagne.
André Grandclément renonce à l'Ecole navale pour épouser le plus rapidement le 7 Novembre 1929 Geneviève Toussaint la fille d'un colonel d'infanterie.La cérémonie religieuse se déroule à l'église de Notre Dame de Bizerte,en Tunisie en présence d'importantes personnalités militaires comme les futurs commandants Darlan et Thierry d'Argenlieu, précisons que le premier rejoindra Vichy, le second la France Libre.
André,Marie,Hubert,François Grandclément né le 28 Juillet 1909 à Rochefort.Sa jeunesse est mouvementée sa mère née Barolet est fille d'uncolonel d'infanterie meurt assez rapidement,l'enfant suit alors son père affécté à divers postes militaires.André est d'abord élève du célèbre collège Franklin tenu par les jésuites.Puis il rejoint l'établissement de Beyrouth où enseignent encore les Jésuites.Son père vient de prendre la direction de la division navale de Syrie.André suit son père dans son parcours africain et entre au lycée de Tunis.Il passe son Bac à Paris,dors à Massillon, un collège privé du 4 eme arrondissement et étudie au lycée Saint Louis.
Depuis son enfance son père à dirigé André vers la Marine, mais sa future épouse Geneviève Toussaint,une ravissante bourgeoise va bientôt le détourner de cette voie royale.A dix huit ans en pleine préparation pour Navale André se fache avec son père.Il renonce à la Marine mais reste cependant dans l'armée. Il est d'abord simple soldat dans un régiment de tirailleurs sénégalais.Le deuxième classe Grandclément suit les cours d'élève officier et passe ses permissions en Tunisie, dans la famille du colonel Toussaint, commandant du centre d'incorporation d'infanterie de la région. Puis vient le mariage.
suite du dossier demain
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