Seconde guerre  Résistance Française les hommes de l'ombre

notre action dans l Ain

Résultat de recherche d'images pour "RESISTANC FR"


Aujourd'hui 31 Mars


 


Ain (département) — Wikipédia

Notre Situation dans l'Ain

La drôle de guerre

 

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Au Luxembourg, au moment où les troupes allemandes envahissent le pays, resté neutre, la population juive est estimée à 4 200 personnes, dont quelque 3 200 réfugiés venus d’Allemagne, d’Autriche, de Pologne et d’autres pays d’Europe centrale.
Près de 50 000 Luxembourgeois vivant dans le sud du pays, face à la ligne Maginot, sont évacués vers la France. Parmi eux, quelque 1 650 Juifs trouveront refuge en Belgique et en France. En août 1940, une centaine de personnes peut quitter le Luxembourg grâce au baron von Hoiningen-Huene, chef du bureau des laisser-passer, un Allemand vivant au Luxembourg depuis 1922.

Face à l'avancée allemande, le gouvernement français désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin 1940.

La France est envahie. C’est l’exode vers le sud.

Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner.

Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.
 

L'Occupation et la collaboration

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice qui entrera en vigueur le 25 juin.
En quelques semaines, l'Allemagne nazie, l'Italie fasciste et l'État français vont imposer au pays un ordre nouveau fondé sur l'oppression et la terreur.
Cas unique en Europe, Hitler et Mussolini font le choix de maintenir en place un gouvernement français doté de réels pouvoirs. Le maréchal Pétain obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy par Pétain et son administration convaincue de la victoire totale de l'Allemagne et de ses alliés.

Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation1 qui sépare la zone dite "libre" où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.

L'article 2 de l'armistice du 22 juin 1940, prévoit "Pour assurer les intérêts du Reich allemand, le territoire français situé au nord et à l’ouest de la ligne tracée sur la carte ci-annexée sera occupé par les troupes allemandes. Les territoires qui ne sont pas encore aux mains des troupes allemandes seront immédiatement occupés après la conclusion de la présente convention".

En zone Occupée, l’occupant édicte un ensemble d'interdiction, dont celle de célébrer le 14 juillet 1940, afin d’anéantir toute référence à la Révolution.2 Vichy, quant à lui remplace la devise héritée de la Révolution française "Liberté, Égalité, Fraternité" par celle de la Révolution nationale, "Travail, Famille, Patrie" et les bustes de Marianne dans les mairies par des bustes du maréchal Pétain.

L'Ain est coupé en deux. L'ensemble du département reste en zone dite "libre", mais le Pays de Gex, frontalier avec la Suisse, est déclaré en zone interdite, sauf une partie de la commune de Lélex (la mairie se trouvant en zone interdite), tandis que 5 ou 6 communes de Haute-Savoie sont incluses à la zone interdite (ArcineChevrierClarafondÉloiseVulbensSaint-Germain-sur-Rhône, soit une couronne autour de GénissiatBellegarde-sur-ValserineLéaz-Fort L'Écluse).
Le 24 août 1941, ces communes seront rattachées à la zone dite "libre" (puis à la zone d'occupation italienne à partir du 11 novembre 1942).

La ligne de démarcation suit désormais le cours du Rhône depuis son entrée en France (à Pougny), jusqu'au confluent avec la Valserine, à Bellegarde-sur-Valserine, et remonte ensuite le cours de cette rivière jusqu'à sa source. Ambérieu-en-BugeyNantua et Bellegarde-sur-Valserine se trouvent dans cette zone italienne tandis que le pays de Gex reste inclus dans la zone interdite.
Toutes les communes de la zone occupée et interdite (essentiellement le Pays de Gex), dépendent de la sous-préfecture de Gex, qui, elle-même est détachée de la préfecture de Bourg-en-Bresse, et rattachée à la préfecture de Besançon.

Le franchissement de la ligne de démarcation, entre le Pays de Gex et la Haute-Savoie, se fait sur la Nationale 206 qui relie Collonges à Saint-Julien-en-Genevois, au pont Carnot. Là, un poste de douaniers allemands est établi côté Ain, et un poste de douaniers français, côté Haute-Savoie.3

Aucune commune de l'arrondissement de Nantua ne se trouve alors dans la zone occupée.Jusqu'en septembre 1940, aucun courrier ne peut circuler d'une zone à l'autre.

Le 11 novembre 1942, après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, l’armée allemande envahit la zone sud. Les camps français sont alors "vidés" et les internés qui s’y trouvent sont déportés.
Le territoire compris entre la rive gauche du Rhône et la frontière italienne est occupé par les Italiens jusqu’au 8 septembre 1943 et devient un refuge pour de nombreux juifs.

Après l'occupation allemande de Bourg-en-Bresse, le siège de la Gestapo est installé à l'Hôtel de l'Europe, rue Général-Debeney.

 

 

La résistance et la répression Ce que vous devez savoir

La Résistance dans le département de l'Ain 1940-1944, de Patrick Veyret :  avis et résumé critique de BenjaminPatrick Veyret : Histoire de la Résistance armée dans l'Ain.En feuilletant ces livres vous apprendrez notre action dans l'Ain

Dès son entrée en France, l’occupant introduit le droit pénal allemand en zone occupée et en zone rattachée.A partir de l'été 1941 et l'attaque allemande contre l'Union soviétique, l'occupant radicalise la répression contre les opposants.

Les premiers attentats contre des officiers allemands sont brutalement réprimés. Le 16 septembre 1941, le maréchal Keitel ordonne un ratio de 50 ou 100 communistes fusillés pour un soldat allemand tué.D’octobre à décembre 1941, plusieurs exécutions de masse ont lieu, à Châteaubriant, Nantes, Bordeaux, Paris.Ces exécutions de masse, très critiquées par l’opinion française seront remplacées à partir de décembre 1941 par des déportations décrétées NN (Nacht und Nebel - Nuit et brouillard).

En raison de sa situation frontalière avec la Suisse et de sa géographie comprenant plaines et montagnes, l’Ain se trouve pris au cœur des différents découpages qui, selon la période, favorisent la création de nos maquis, l’afflux de juifs persécutés, la répression allemande et la mise en place de réseaux d’aides et de sauvetages.A partir de 1943, et l'annonce d'un débarquement allié, prélude à la libération de la France, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains nous  rejoignent dans la résistance  ou nous etions également pourchassés.

Les sabotages se multiplient, mais la répression ordonnée par le haut commandement allemand sera sanglante.Du 9 septembre 1943, date de la capitulation italienne, à l’été 1944 l’ensemble de la région est totalement occupé par les Allemands et la répression conduite par l’occupant allemand et l’État français, devient brutale.

Le 11 novembre 1943, "Dans toutes les localités du département, les monuments aux morts sont honorés de gerbes (…). À Nantua, trois cents personnes défilent devant le monument aux morts et entament la Marseillaise".4

A Oyonnax, le défilé du maquis est organisée par Romans-Petit, chef des maquis de l’Ain.  Nos camarade maquisards déposent devant le monument aux morts une gerbe de fleurs en forme de croix de Lorraine, portant l'inscription "Les vainqueurs de demain aux vainqueurs de 1914-1918".

 
A Bourg-en-Bresse, dans la nuit du 10 au 11 novembre 1943, André5 et Georges Levrier et Pierre Chanel, membres de l'Armée secrète, parviennent, malgré les patrouilles allemandes, à dresser le buste de Marianne qui tient un drapeau avec la croix de Lorraine sur le socle d'une ancienne statue laissé vide par les allemands et écrivent sur le piédestal "Vive la IVe" en lettres peintes et le 11 novembre, les drapeaux alliés flottent au sommet du clocher de l’église Notre-Dame.6

Décembre 1943
En décembre 1943, à Nantua, trois jeunes gens révoltés contre la collaboration engagent une expédition punitive. Ils promènent dans la ville deux collaborateurs notoires à demi-nus et le corps peint au goudron de croix gammées.

En représailles le 14 décembre 1943, 500 militaires allemands débarquent à la gare de Nantua par un train spécial. Ils arrêtent 150 hommes de 18 à 40 ans. Après des libérations et des évasions, 92 personnes sont déportées dans un camp de travail en Allemagne le 22 janvier, dont le maire-adjoint et le capitaine de gendarmerie. Un grand nombre ne reviendra jamais des camps de la mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire