Seconde guerre  Résistance Française les hommes de l'ombre

La difficile union de la Résistance

 

La Création du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin le 21 Fevrier 1943 est le point de départ de la tentative gaulliste de fusionner d'abord les différents mouvements de Résistance  non communistes en une sele organisation,puis de fédérer toutes les organisations,armées ou non.Si la première tâche est accomplie par Henry Ingrand,l'autre en Auvergne comme ailleurts, connaît un echec momentanné.

 

Henry Ingrand

 

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En novembre 1942 quand Henry Ingrand prend la direction de Combat en Auvergne pour fédérer la Résistance, il trouve des mouvements trés affaiblis

" Acette date,les trois composants des MUR, Combat, et Franc-Tireur avaient dans la région des organisations actives.Franc-Tireur comme Combat avant lui,commença a utiliser des explosifs a partir de 1942.A la suite d'une série d'attentats orchéstrés en Novembre à Clermont Ferrand et à Thiers,la police arrêta ou força  à la clandestinité tous les membres du comité directeur de Franc Tireur.

De sorte que Henry Ingrand,qui devait devenir le chef des MUR pour l'Auvergne, et à la Libération, commissaire de la République arriva à Clermont Ferrand à l'autome 1942,il trouva les organisations de résistance non communistes apparemment en plein désarroi et la police vychissoise sur l'offensive.Refusant de se laisser décourager, Ingrand,Huguet,Coulandon,le commandant Pierre Dejussieu et d'autres chefs de la résistance auvergnate retournèrent la situation."

 

l'année 1943 marque la fusion de Combat libération et Franc-Tireur dans les mouvements unis de la Résistance.Une tâche ardue, car il s'agit de repartir les responsabilités.Ce sera fait lors d'une réunion présidée par Henry Ingrand.

En Auvergne c'est au domicile de Gaston Strohl qu'est opéré la fusion des trois mouvements.

" Au début du mois de mars 1943  Henry Ingrand devient alors le chef régional des MUR  ,assisté de Pierre-Marie Dejussieu pour l'Armée secrète (groupe Franc crées par les MUR de Jean Rochon pour libération et du professeur Robert Waitz pour Franc-Tireur,dont les effectifs  régionaux sont évalués à 3000 hommes.L'importance des effectifs et les necessités de la luttes contre l'occupant rendent obligatoire uneorganisation des tâches plus précise ,et une division du travail plus accentuée.

 

Le schema adopté est le suivant en ce qui concerne les MUR: 

 

La direcxtion de la Résistance dans la région R6 (Allier,Cantal, Haute-Loire et Puy de Dôme) est confiée à un Directoire composé d'un représentant de chacun des trois mouvements de la zone sud:Combat, Libération, et Franc-Tireur .

Tout ce qui relève des tâches politiques fait partie des attributions immédiates de ce Directoire:presse,journaux,noyautage des administrations.C'est à dire les branches ROP(Recrutement,Organisation,Propagande) et NAP ( Noyautages des Administrations Publiques).

le chef régional Action est chargé d'une part de la préparation et de l'exécution des opérations,d'autre part de la mise sur pied d'un dispositif d'action pour le jour du débarquement,éstimé plus rapproché qu'il ne le fut en réalité".

La Résistance à Londres demande de la mise en place des Comités Départementaux (DCL) et régionaux (CRL) de la Libération représentatifs des éléments paramilitaires,des partis et des syndicats non collaborationistes,puis l'unification sous un même commandemant des détachements armé; cette tâche qui passe notemment par un accord avec les FTPF,le Front nationnal et le Parti communiste,se révèle particulièrement laborieuse.Quant à l'ORA,elle ne fusionnera qu'en Juillet 1944.

" C'est dés la fin de 1943, que chaque département de R6 a son CDL.Mais déjà les problèmes apparaissent.Le Comité initial du Cantal constitué en décembre 1943 est présidé par Lépine,chef départental des MUR,et comprend cinq représentants de ce mouvement,un du Front nationnal (FN),un du Parti communiste,un du Parti socialiste,un de la CGT et deux personnalités dont l'une représentait le monde paysan.

Toutefois Lépine retarde la première réunion jusqu'au 1 er mai 1944 à Valuéjols.Au cours de celle-ci il s'oppose au FN et donne sa démission.Je devrais  tenir fin Mai une réunion dans un bois prés de Saint Flour pour régler le conflit.

Dans la Haute-Loire,il n'y a pas de représentant du FNet aucun représentant des partis.Le Comité est présidé par Andrieux,le chef départemental des MUR.

Dans le département de l'Allier,René Ribière chef départemental des MUR depuis décembre 1943 prend  la présidence du CDL le 20 Janvier 1944,mais les difficultés surgissent en avril quant le FN conteste la représentativité du Parti socialiste."

La Constitution  du Comité régional de Libération,entamé le 23 décembre 1943,ne sera effective qu'au mois de Juin.En plus de devoir vaincre les susceptibiliés internes,les résistants ont dû s'opposer aux tentatives de récupérations exterieures.

" Il est décidé qu'une nouvelle réunion du comité aura lieu prochainement.Nous nous retrouvons le 10 fevrier 1944 à Esblin,dans le Puy-de Dôme.Au cours de cette réunion est rédigée une protestation vigoureuse à la suite de la découverte d'officier giraudistes,parachutés par l'état-major d'Alger,venu avec la mission de structurer je ne sais quelle organisation  s'appuyant  sur des militaires  d'active,en ignorant tout ce qui pouvait exister.Je fais le compte rendu de la conversation  que j'ai eue avec ces deux officiers,lesquels étaient peutêtre  de bonne foi en disant tout ignorer des organisations qaullistes de Résistance et en se montrant surpris de s'être dél leur arrivée,empêtrés dans les mailles du filets tissé par nos mouvements..J'étais furieux devant une telle aberration et le langage que je leur ai tenu était pour le moins vigoureux. Je leur ai en particulier conseillé de disparaître  à jamais de la région s'il ne voulaient pas risquer de connaître des "ennuis" graves que je serais désolé de leur faire subir sans la moindre hésitation.".

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Chemin de Mémoire

 

Chemin 

de 

Mémoire

 

 

 

Mont-Mouchet - Réseau des Musées de la Résistance 

http://www.resistance-massif-central.fr/site/muse-de-la-rsistance-du-mont-mouchet

 

 

 

MUSÉE DE LA RÉSISTANCE

 

Musée à Montlucon

Souvenir de guerre

Visite libre ou guidée sur demande. Vivant et en constante évolution, ce musée traite de la résistance à Montluçon et sa région entre 1939 et 1945. En plus des nombreux documents d'époque qui en constituent son fonds, différents matériels utilisés par la résistance montluçonnaise (parachutage, armes, impression clandestin...) complètent cette exposition originale.

http://www.allier-auvergne-tourisme.com/musee-de-la-resistance-PCUAUV003V5005M5-695-1.html

 

Musée de la résistance du Mont-Mouchet

 

http://www.resistance-mont-mouchet.com/

 

Musee de la Resistance Joseph Lhomenede

 

 

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