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Seconde guerre  Résistance Française les hommes de l'ombre

Confession du déséspoir d'un officier à sa mère.

Confession du 18 Juin

 

Au même moment

 

 

L’attaque allemande commence le 10 mai 1940 en Hollande et Belgique. Le 13 mai, les Panzerdivisions franchissent la frontière française à travers les Ardennes. Le 19 mai, Paul Reynaud (Président du conseil) veut donner plus de poids à son gouvernement ; pour affronter la crise militaire et politique en cours, il fait appel à plusieurs personnalités dont Pétain (vice-président du conseil). Weygand est nommé commandant de l’armée de terre. Mais Rouen tombe le 9 juin,, Orléans le 16, Belfort le 18, Lyon, Clermont Ferrand et Angoulême le 24.

Les soldats français résistent de leur mieux aux armées nazies mais l’imprégnation fascisante de la droite française, du patronat français et du commandement militaire français est trop forte pour que la France ne sombre pas en ce mois de juin 1940

 

Le 16, il se rend à nouveau à Londres où Churchill l’utilise pour pousser le gouvernement français à ne pas abandonner le combat face à Hitler puis lui prête un avion pour aller à Bordeaux où le gouvernement français s’est replié. En Gironde, De Gaulle apprend la déroute complète de l’Etat, le remplacement de Reynaud par Pétain, favorable à un armistice avec Hitler. D’ailleurs, le lendemain, Pétain annonce à la radio une demande d’armistice.

Le Général de Gaulle  à Bordeaux depuis le 16 Juin au soir, arrive de Londres pour discuter en Conseil des ministres en tant que sous  secrétaire du gouvernement Reynaud des modalités d'application, d'un surprenant projet d'acte d'union indissoluble et étroite entre la Grande-Bretagne et la France.Concoctè par Jean Monnet, chef de la délégation économique  francaise à Londres,et Sir Robert Vansittart,secrétaire permanent du Foreign office, le projet suscite l'enthousiasme de de Gaulle,Paul Reynaud et Churchill.Lu en Conseil des  ministres,il étonne plusqu'il ne convainc.

Peut être aurait il évité l'armistice et le régime de Vichy,obtenu le maintien de la France en guerre si il avait été présenté plus tôt.

Pour l'heure la majorité des participants derrière Pétain, ne se préoccupent que de la signature rapide d'une armistice, afin de circonscrire le désastre.Un vote l'intérine.Mis en minorité ,Paul Reynaud remet à 22 heures au président de la République Albert Lebrun,la démission de son gouvernement.

Exilé à Londres avec son épouse et quelques fidèles,  le Général de Gaulle va  former le gouvernement de la France Libre.A son arrivée dans la capitale britannique, le lendemain, le général rencontre le Premier ministre britannique Winston Churchill. Le soir même, le maréchal Pétain annonce son intention de demander à l’ennemi la signature d’un armistice. Churchill et de Gaulle conviennent alors que le général s’exprimera dès le lendemain sur les ondes de la BBC

 

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La situation de la Grande- Bretagne paraît désèspèrée ,le IIIe Reich triomphe sur toute la ligne, ce 18 juin. C'est avec éclat ce même jour que le Général lance  aux officiers, soldats et ingénieurs dans la soirée sur les ondes de la BBC  sa rébéllion officielle.Il affirme dans son appel  que "la France a perdu la bataille mais la France n'a pas perdu la guerre" .Son but est  qu'ils le rejoignent pour poursuivre la guerre contre l' Allemagne.

" l'espérance doit elle disparaitre, la défaite est elle définitive?Non! (....) les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.Car la France n'est pas seule! Elle a un vaste empire derrière elle.Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte, Elle peut comme l'Angleterre,utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

(....) Cette guerre n'est pas tranchée par  la bataille de la France.Cette guerre est une guerre mondiale.(...)Quoiqu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et elle ne s'éteindra pas."

 

 

 

 

Le 18 Juin 

vu 

par la Presse

 

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le 18 Juin

vu  par 

les Portraits

 

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Appel du 18 juin 1940 - DIscours enregistrée le 22 juin 1940 par le Général de Gaulle

du 18 Juin

 

 

En France même, les premières formes de résistance apparaissent, animées en particulier par des dirigeants et militants communistes malgré le Pacte germano-soviétique

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Georges Guingouin,

le « préfet du maquis », aussi surnommé « Lou Grand », en raison de sa grande taille, ou encore le « Tito limousin »,Georges Guingouin, ancien instituteur, maire de Limoges entre 1945 et 1947, les a récoltés dans son combat contre l’occupant allemand. blessé le 17 juin 1940, il est évacué à l'hôpital Sainte-Madeleine de Moulins-sur-Allier, ville attaquée par les Allemands le 18 juin 1940.Revenu dans ses foyers et remis de ses blessures, il commence mmédiatement, sous le pseudonyme de Raoul, à renouer les liens avec les militants du Parti communiste clandestin. Il forme des groupes, édite et diffuse des tracts du Parti et confectionne des fausses cartes d'identité

alors que le PCF est interdit pour cause de pacte germano-soviétique, qu’il dénonce, Guingouin organise le premier maquis de France.Guingouin n’est pas un tendre. Il est maître sur ses terres : il réglemente le ravitaillement de ses troupes, taxe les denrées... Franc-tireur, il s’oppose aussi à la direction clandestine du PCF,

Le lendemain 18 juin, l’armée à la croix gammée attaque cette préfecture de l’Allier. "Se refusant à être fait prisonnier, Georges Guingouin rejoint sous la mitraille le poste de secours de l’unité qui défendait la ville et se fait évacuer sur Montluçon."

 

 

 

Jacques

Richard-Mounet

 

"En Juin 1940, c'est la défaite et l'occupation,les "conquérants" étaient chez eux. A Vichy où m'avaient envoyé mes parents à la débâcle ,j'ai été confronté à toute la gamme de réactions des Français aprés l'armistice.Il y avait le soulagement.Alors qu'on avait craint les massacres, les pillages,les viols.....

.Tout se passait aux yeux de beaucoup le moins mal possible,compte tenu des circonstances.Ils étaient corrects ces jeunes gens, et bien beaux,quelle race tout de même et quelle discipline! Il est vrai que quand on les comparait  aux reste de notre armée dépenaillée,désabusée.Certains trouvaient quêtre envahi et dominé par un pays qui avait produit Beethoven, Schumann,Goeth étaient somme toute le moindre mal.

L'immense majorité,en 1940,c'était le "marais"stagnant, indifférent,intéréssé par la bouffe du lendemain,et consacrant tout son temps libre à la chasse aux cigarettes,premier produit rare."

 

 

 

 

Confession du 19 Juin

 

"Le temps presse, ne faisons pas trops de Sentiment"

 

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Robert Masson,futur compagnon de la libération est mobilisé à Fes quand il apprend la signature de l'armistice.L'annonce de la défaite l'ébranle profondément.Il pense être séparé  pour longtemps de sa mère,réstée en France. Aussi lui fait il parvenir une lettre émouvante dans laquelle il lui donne des conseils pour qu'elle tente de  vive honorablement la souffrance d'habiter dans un pays occupé.

Un jour aprés l'appel du 18 Juin de Londres et malgré le noir dégout que provoque en lui la chutte lamentable de la France.On sent poindre la volonté de ne plus laissé aller à vau l'eau la" France éternelle", et de combattre le moment venu.Masson n'a pas attendu l'étendard d'un chef pour mûrir sa détermination.

"Les souffrances vont commencer varaiment pour vous.Les privations, sans doute même la famine.L'endreoit où vous êtes va recevoir une densité de population effroyable.Le temps presse, ne faisons pas trops de sentiment,il faut serrer les dents, fermer les poings et regarder les choses en face.Pas de regard en arrière surtout:ce qui aurait pu être ou ce qu'on aurait désiré (..)

Vous allez vivre sous le joug allemand.Noubliez pas que ces gens la ont un principe:celui de l'autorité  du réglement.Il faut se plier  aux règles édictées,mais ne pas s'abaisser devant eux et surtout ne pas tolérer la moindre avanie,surtout si elles est en contradiction  avec des règles édictées.Si elle vient d'un échelon inferieur,en appelé à l'autorité superieure.Ne pas craindre de dire bien haut que tous les hommes de la famille sont officiers et en activité.Loin de vous nuire,cela ne  peut que vous faire respecter.(...).

Courage maman, nous serons un jour réunis à nouveau.Supporte avec fermeté les longs mois sans nouvelles.Il n'est pas possible que Dieu,Notre Dame de Lourdes,Jeanne d'Arc abondonnent la France. La France est éternelle.C'est maintenant que vous allez  vraiment comprendre ce qu'est la France pour les Français.(...).

Je t'embrasse, maman,je vous embrasse tous.Durcissez vos coeur comme nous aurons besoin de le faire quand nous lierons les souffrances que vous endurez.Mais surtout ménage toi, évite les fatigues éxagérées.Songes combien ta vie est précieuse pour tous.Evite d'avoir comme ces dernières années des scupules  et un soucis  trops grands de tes résponsabilités.Plus d'angoisse à l'idée de l'avenir de l'un ou de l'autre de nous.Plus qu'un seulbut:" vivre au jour le jour avec la seule consigne de durer , durer jusqu'au jour où nous pourrons à nouveau crier à la face du monde notre fierté d'être français".

 

 

Brin de Vie 

de 

Robert Masson

 

 

Fils d'industriel, Robert Masson est né le 19 janvier 1914 à Paris.

Sa préparation à Centrale est interrompue par la mort de son père et il devient cadre dans l'industrie.

Il effectue son service militaire en 1936-1937, dans l'Armée de l'Air, après être passé par l'école d'élèves officiers d'Avord.

Mobilisé en 1939 comme sous-lieutenant de réserve, il est démobilisé à Alger après l'armistice de juin 1940.

De retour en métropole, il refuse l'idée de la défaite et entre dans la Résistance en janvier 1941 comme agent du Service de Renseignement Air (S.R. Air) à Paris.

Il devient bientôt l'officier traitant du SR Air auprès du mouvement de résistance Ceux de la Libération (CDLL) et se trouve dès lors en contact avec les membres du Comité Directeur de ce mouvement : Maurice Ripoche, Henri Pascal, Jacques Ballet et Gilbert Védy ("Médéric").

En même temps, Robert Masson monte un réseau personnel et assure une liaison mensuelle avec le commandant Badré à Vichy où il achemine le courrier dont les renseignements sont transmis à Londres par radio. Il traverse ainsi la ligne de démarcation à 50 reprises.

En décembre 1942, coupé de ses chefs, il décide d'établir une liaison avec Alger avec l'aide de CDLL. Le 25 décembre il passe en Espagne mais il est arrêté à Vicilla ; évadé, il est repris et emprisonné à Lérida où il retrouve Jacques Ballet et François Sommer .

Il s'évade à nouveau et rejoint Gibraltar le 8 février 1943 avant de gagner finalement Alger puis Londres.

En avril 1943 il est parachuté en Normandie avec un poste de radio ; il a pour mission de mettre sur pied un nouveau réseau remplaçant le précédent. Il crée alors le réseau des Forces Françaises Combattantes "Samson", assure ses liaisons radio, organise un service de reproduction du courrier, etc.

En mai 1943 il regagne Londres et est affecté jusqu'en décembre 1943 au groupe d'aviation 2/52 en Algérie.

A sa demande, à la suite d'arrestations compromettant le fonctionnement des réseaux S.R. Air, il est de nouveau parachuté en France le 9 février 1944. Il organise le regroupement des postes du SR de zone nord et du réseau Samson

Le 3 juin 1944, il se rend à nouveau en Grande-Bretagne grâce à une opération montée par le réseau. Là, il est affecté au Bureau Central de Renseignements et d'Action de Londres (BCRAL) et prend la succession du colonel de Berroeta à la tête du poste S.R. de Londres tout en gardant la direction de "Samson" jusqu'à la libération du territoire national.

En décembre 1945, Robert Masson quitte l'armée avec le grade de commandant et devient administrateur d'une société de transport aérien.

De 1949 à 1957 il occupe le poste de chef du département "Ventes" de Sud-Aviation puis en 1957-1958, celui de chef du département "Ventes Hélicoptères".

De 1959 à 1964, il est directeur commercial de la Société Française d'Entretien et de Réparation de Matériels Aéronautiques (SFERMA), filiale de Sud-Aviation puis en 1965-1966, responsable des ventes "Avions Légers" à Sud-Aviation et, de 1967 à 1969, adjoint au Directeur Général de la SOCATA (filiale de Sud-Aviation).

En 1970, il est Directeur de l'établissement thermal de Bagnoles de l'Orne.

Robert Masson est décédé le 24 octobre 2010 à Versailles. Il est inhumé à Jullouville dans la Manche.

 

Il était 13 h 15 ce 19 juin 1940, lorsqu’une arche du pont reliant Briennon à Pouilly-sous-Charlieu était dynamitée par l’armée française. Les Allemands faisaient peu de temps après      leur entrée dans le bourg de Briennon et prenaient une quinzaine d’hommes en otage…

 Aristides de Sousa Mendes ne décide pas de démissionner. Il choisit d’être honnête avec sa conscience. Il choisit d’agir, de désobéir !
Pedro Nuno parle de son père et raconte : « Le matin du 17 juin 1940, Aristides de Sousa Mendes se lève, plein d'une immense énergie ». Ses cheveux sont devenus blancs.
En présence de sa femme, Angelina, de leurs enfants Pedro Nuno, José et Isabel, de son neveu César, de ses proches collaborateurs et de la famille Kruger, Aristides fait cette courte déclaration : 
« À partir d'aujourd'hui je vais obéir à ma conscience. Je n'ai pas le droit en tant que chrétien de laisser mourir ces femmes et ces hommes ».
« Mon gouvernement refuse les demandes de visa que je lui propose. J'ai actuellement le pouvoir et la possibilité de sauver des milliers de personnes venus de toute l'Europe et fuyant les troupes allemandes. Ils espèrent trouver asile au Portugal. Ce sont des êtres humains et leur position sociale, leur origine, leur religion ou leur couleur de peau me sont totalement indifférentes. Ils ont besoin de moi, je peux leur sauver la vie, je suis chrétien et comme tel je crois que je n'ai pas le droit de laisser périr ces réfugiés, dont une grande partie sont des Juifs. Aussi, je déclare, qu'à partir de cet instant, je donnerai gratuitement un visa à quiconque me le demandera, contre les ordres iniques et injustes de mon gouvernement ».
À ses enfants, il dit : « Je ne sais pas ce que le futur nous réserve, à votre mère à vous et à moi-même. Matériellement, notre vie ne sera pas aussi bonne qu'elle l'a été jusqu'à présent. Malgré tout, soyons courageux et gardons à l'esprit qu'en donnant à ces réfugiés une chance de vivre et d'échapper à la barbarie, nous aurons une chance de plus d'entrer au Royaume des Cieux, car se faisant, nous ne ferons rien d'autres que d'appliquer les commandements de Dieu ».

Il sait déjà que Salazar ne lui pardonnera pas sa désobéissance.

En désaccord avec la demande de Pétain, il choisit de désobéir ! Guidé par sa conscience il quitte la France et s'envole, avec son nouveau gouvernement, de Mérignac pour Londres. Il y prononcera le lendemain sur les ondes de la BBC « radio Londres » le fameux Appel du 18 juin 1940 (inscrit par l’Unesco au Patrimoine « Mémoire du monde » aux côtés de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen).

Aristides de Sousa Mendes ouvre le consulat à 8 heures.

Il demande à tous de se mettre au travail, d'aller chercher les passeports, de laisser entrer tout le monde, il n'y a pas de temps à perdre. Aidé d’Angelina, de ses fils Pedro Nuno et José et du rabbin Kruger, de son secrétaire José Seabra et de qui peut les assister, il signe des milliers de visas et émet des passeports.

Lorsque les réserves de documents officiels sont épuisées, il appose son tampon et sa signature sur de simples bouts de papier. Certains proposent de grosses sommes pour un visa. Il refuse et leur accorde les visas, comme aux autres, jusqu'au dernier. José Seabra tente de faire respecter au minimum les règlements, il enregistre chaque visa. Le lendemain, le consulat ne fermera plus ses portes et José Seabra, débordé, abandonnera écritures et encaissements pour accélérer la délivrance.

Angelina soutient Aristides dans ses choix de citoyen de l’Humanité. Elle aide et accueille les réfugiés dans la grande maison du quai Louis XVII, à Bordeaux.

La nouvelle se répand comme une trainée de poudre parmi la population cosmopolite des réfugiés. L'espoir renaît. Avec leur précieux sésame, des milliers de personnes prendront la route vers le Portugal.

Aristides demande à son vice-consul honoraire de Toulouse, Émile Gissot, de délivrer des visas à tous, sans aucune distinction

 

19 Juin

vu 

par la Presse

 

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Le 19 Juin 

vu

par les documents

 

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Carnet 

de 

Renseignements

du 19 Juin

 

Les Chars français de mai-Juin 1940

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Il y a 6 modèles légers :type Renault B (47mm),AMR (25 mm) Hotchkliss H- 35 (37 mm) ,Somua S-35 (47mm) FCM36 ( 37mm);2 lourds:BI etBIbis au blindage le plus épais,parmi les chars en service à l'ouest ( 75 mm en casemate;47 mm).

Ces engins ne sont pas trés rapides (13à50km/h).Tous,sauf les B-I et B-I bis n'ont que 2 ou 3 hommes,ce qui diminue leur cadence de tir, car le pointeur du canon est aussi chef de char.La plupart n'ont pas de radio et communiquent par fanions ou par motocyclistes.Des petits chars FT-17 de 1918 périmés, lents, vulnérables et mal armés, sont encore en service.

 

19 Juin

en

Photos

 

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  le 19 Juin

Pendant ce temps 

sur le plan du Conflit

 

Les Allemands franchissent la Loire

Juin 1940, l’armée allemande qui a percé les défenses françaises fonce vers la Bretagne. Henri Beaugé n’a pas 20 ans. Pensionnaire chez les Jésuites, à l’école de la Joliverie à Nantes, il est admissible à l’école des Arts et Métiers. Mais avec l’invasion allemande, il est rentré chez lui, près de Brest, dans le manoir familial de Lossulien au Relecq-Kerhuon. Une grande famille, les Beaugé-Bérubé. Catholique et réactionnaire. Mais ouverte sur le monde

 

Un mandat d'arrêt est lancé contre le général de Gaulle par le général Weygand, ministre de la guerre et commandant en chef des armées françaises.
Le général de Gaulle refuse de revenir en France et continue ses allocations radiophoniques depuis Londres.

Front ouest
Les cadets de l'école de cavalerie de Saumur résistent aux allemands entre Gennes et Montsoreau, malgré l'ordre de se replier sur Montauban qui leur est donné. Saumur est tout de même capturé dans la journée.

Citation à l'ordre de l'armée de l'école de Saumur suite à la résistance des cadets du 19 au 21 juin 1940


Les allemands capturent Cherbourg et Brest et sont aux portes de Lyon.

Bordeaux est bombardée par la luftwaffe.

Les aérodromes d'Amiens et de Rouen sont bombardés par la RAF.

L'opération Ariel continue sur la cote ouest de la France, de Saint-Nazaire à Saint-Jean-de-Luz. Les troupes polonaises, tchèques, britanniques et quelque belges sont évacués dans les semaines à venir. De nombreux français sont aussi transportés en Angleterre.

Une partie des troupes françaises de Haute-Alsace passe en Suisse et est interné.

un ordre est donnée pour que les réfugiés restent sur place. Ceux ci s'écoulant sur le reseau routier bloquent les mouvements de troupes et ajoutent à la confusion générale.

 

Puis l’attente commence, insupportable. La nuit sera encore, à son début, assez calme. Mais à partir des premières heures du19 juin 1940….

Laissons place, en forme de conclusion, à ce qu’écrivait notre correspondant au soir du 19 juin :

Au centre ville, vers 9h00, on apprend que les allemands pénètrent dans Lunéville. Au même instant une patrouille surgit place Léopold, venant de la rue Banaudon, et, prudemment, longe les maisons, côté Prisunic, se dirigeant vers la gare. Derrière elle un groupe plus important fait ouvrir les fenêtres, probablement pour débusquer d’éventuels tireurs isolés. Les portes des maisons vides sont forcées.

La prise de possession de la ville se fait dans le plus grand calme, sans cris, sans un coup de feu. On remarque les tenues des soldats allemands. Dans l’après-midi, les logements des cadres ennemis sont imposés aux habitants. Les sous-officiers, très polis, assurent qu’ils ne toucheront à rien.

On voudrait partir, mais où et comment et en emportant quel mobilier ? Car que va devenir la Lorraine au traité de paix ?

 

Au début de l’après-midi, vers 14h30, des pièces d’artillerie, peut-être celles qui le matin étaient encore au Champ de mars, ouvrent le feu sur Lunéville, aux environs du pont de Viller et sur Chaufontaine, tentant de ralentir les éléments de la 79e ID qui progressent vers Xermaménil.

Mais plus qu’un tir, c’est un arrosage a priori. Des immeubles sont endommagés avenue de Gerbéviller, rue Gaillardot, rue Marquise du Chatelet.

Et des lunévillois circulent en ville, insouciants du danger. Quelques instants auparavant, des allemands du 208e et des français du 69e tiraillaient encore de part et d’autre de la Meurthe.

Soudain, un fusant claqua au-dessus du carrefour de l’avenue de Gerbéviller et la rue Saint Maur, puis à peu d’intervalle, trois autres.

Trois civils furent tués, Madame Lutz, monsieur Auguste Redt et Monsieur Louis Lefort, ainsi que deux soldats allemands du 208e IR. Monsieur Toussaint, chef de secteur de la défense passive fut grièvement blessé et des éclats atteignirent Monsieur Lutz et Monsieur Haegeli.

Deux autres personnes périrent également au cours de l’après-midi du 19 juin 1940, Monsieur Bernardino Bonato, atteint par une balle perdue, et Monsieur Joseph Rosenkrantz, facteur des postes, que son képi fit prendre pour un  militaire français en fuite et qui fut abattu par les allemands au pont de Viller.

Et nous emprunterons encore une fois à Maurice Laurent, ce dernier paragraphe :

Dans la nuit, la canonnade reprit. Elle avait été vive quand les allemands avançaient vers Réhainviller. Les deux artilleries se répondaient. Puis les coups s’espacèrent et cessèrent. Le drame était achevé.

 Colonel J Frécaut

MAI-JUIN 1940.LES BLINDES FRANCAIS.

20 Juin

 

Les Premiers fusillés de L a Résistance

 

Les premiers actes de refus sont souvent isolés et spontannés.Parmi ceux ci figure le sabotage éfféctué par un ouvrier agricole Etienne Achavanne sans que l'on sache ce qui motive son passage à l'acte (incitation par un agent britannique, écoute de l'appel du 18 juin, pure initiative personnelle ?),qui coupe les lignes télégraphiques reliant la route nouvelle Feldkommandatur de Rouen au terrain d'aviation de Boos occupé par la Luftwaffe,Faute de communication, la Luftwaffe n'est pas avertie d'un raid de la R.A.F. Les britanniques détruisent 18 appareils allemands et tuèrent une vingtaine de soldats. et tuent vingt-deux soldats..On estime que son action a rendu vulnérable le terrain qui peut ainsi être éfficacement bombardé par la Royal Air Force.

L'enquête menée par l'occupant aboutit à l'arrestation d'Achavanne sur dénonciation, trois jours plus tard. Condamné à mort pour sabotage par un tribunal militaire allemand le 28 juin, il est fusillé le 4 juillet 1940 près de Rouen, au lieu-dit de La Maison hantée.sans que sa famille ait même  été avertie.

Son cas tragique est aussi emblématique des sabotages les plus simples et les plus spontannés pratiqués par les patriotes durant l'été 1940.

 

Rouen 

en

1940

Le 9 juin 1940, l'armée allemande arrivait à Rouen. La ville aurait du être déclarée "Ville ouverte" et se rendre sans combat. Pour favoriser le rembarquement des troupes anglaises à Saint-Valéry en Caux et soustraire à l'envahisseurs les produits stratégiques qui se trouvait dans le port (en particulier le pétrole) il fut décidé de n'en rien faire. Des artilleurs postés à la tête du Pont Corneille ouvrirent même le feu sur les premiers blindés descendant la rue de la République. Le Génie Français fit sauter les ponts entre 10h15 et 10h53.
Pour "punir" Rouen, les Allemands brûlèrent toute la partie sud de la ville entre la Cathédrale et la Seine.
pendant l'occupation, des ponts provisoires succédèrent aux ponts de bateaux construit peu après l'invasion.
En 1944, les bombardements stratégiques préparant le Débarquement ne pouvaient laisser ces ponts provisoires intacts. Ils furent systématiquement attaqués entre avril et fin août, rendant pratiquement impossible le franchissement du fleuve.
A la Libération, tout était à reconstruire.

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Rouen 

par 

La Presse

 

 

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7 juin 1940 (2)

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Deux paysans de France, l’un sans armes, l’autre armé seulement d’un fusil de chasse avaient fait prisonniers plusieurs aviateurs ennemis. Leurs actes sont magnifiques, mais ils les ont accomplis simplement, comme auraient fait d’autres paysans dans les mêmes circonstances. Car l’esprit paysan c’est l’esprit français. C’est parce que trop de gens ont perdu contact avec la terre que certaines qualités françaises se sont atténuées.
Notre civilisation, si elle survit à cette crise, devra être régénérée en l’associant de nouveau à la terre, à la nature, au sol. Ce sera peut-être, quoi qu’il arrive, une nécessité. Nos récents déboires viennent en réalité du même oubli des règles du bon sens et il serait temps que soufflât sur Paris cet esprit paysan, fait de mesure et d’estimation exacte des faits qui a déjà sauvé la France à maintes reprises.

Le Progrès

 

 

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MATIN

La bataille a repris ce matin à la pointe du jour. La pression ennemie s’est affirmée surtout au Sud de la Basse-Somme, où s’est produit un léger recul de nos éléments avancés. Nous avons, dans l’ensemble, maintenu nos positions sur le reste du front attaqué.

SOIR

La bataille a continué à faire rage toute la journée, surtout sur le front compris entre la mer et la région du Chemin des Dames. L’ennemi a jeté dans la mêlée de nouvelles masses de chars, par groupes de 200 et 300 sur de nombreux points du champ de bataille. On peut évaluer à plus de deux mille les chars ainsi engagés.
Nos divisions se sont battues magnifiquement. Accrochés aux points d’appui, bataillons, compagnies, sections, batteries ont tenu tête à la ruée des chars, les accablant de leurs feux. Notre aviation donnant à fond, et attaquant à la bombe et au canon les engins blindés, a soutenu sans répit nos fantassins et nos artilleurs. Le nombre de chars détruits est considérable. Il dépasse plusieurs centaines.
Devant cette ruée sans précédent de masses ennemies, certaines de nos unités ont été submergées et débordées, en particulier dans la région de la Somme inférieure où des éléments ennemis sont parvenus à s’infiltrer jusqu’à la Bresle.
En fin de journée, la bataille continuait toujours aussi violente.
Le moral de nos troupes est splendide.

 

 

 

 

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21 Juin

 

 

Ecoutez la BBC

 

L'armistice n'est pas encore signé que se produit un évènement aux conséquences pourtant énormes sur la naissance et le développement  de ce qui n'est pas encore la "Résistance".

 

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Le soir du 21 Juin à 20h30 l'ambassadeur de France à Londres Charles Corbin,s'adresse aux Français de France pour les convier a écouter la BBC.

 

"Vous trouverez là,au jour le jour,les raisons de garder votre foi dans les déstinées de notre pays explique t'il aux auditeurs.

"Vous trouverez là au jour le jour les raisons de garder votre foi dans les déstinées de notre pays explique t'il aux auditeurs.La France a connu dans le passé d'autres épreuves.Elle en a toujours triomphé."

 

 

"Jean marin

Cette présentation est suivie par la première chronique de Jean Marin.

La participation de Corbin,qui ne sera certes pas une figure de la Résistance,montre avec éclat la confusion et le désarroi qui régne en ces jours tragiques de Juin 1940

 

Brin de vie

De 

Jean Marin

 

Jean Marin, journaliste français, fondateur à la BBC de l'émission "Les Français parlent aux Français". Présent le 18 juin 1940 dans les studios de la BBC, il a entendu l'Appel mais n'a pas croisé de Gaulle

de son vrai nom Yves Morvan, est un journaliste et résistant français, né à Douarnenez le  et mort à Paris le . Il fut notamment le président de l'Agence France-Presse de 1957 à 1975.

Il entre dans la Résistance dès juin 1940 alors qu'il est correspondant pour l'agence Havas à Londres depuis un an. Il sera, jusqu'en 1943, l'une des voix de laFrance libre sur l'antenne de la BBC, dans la célèbre émission écoutée clandestinement de l'autre côté de la Manche, « Les Français parlent aux Français ». En 1944, il intègre la deuxième division blindée du maréchal Leclerc, qui libère Paris le 25 août. Après la prise de Rennes, il est chargé du redémarrage deRadio Bretagne et en est nommé directeur par le Général de Gaulle. Il participe également à la naissance du quotidien Ouest-France en succession deL'Ouest-Éclair.

Après un passage au quotidien, Les Nouvelles du matin, il arrive à l'AFP comme directeur général. Jean Marin, l'un des artisans du statut qui donne son autonomie à l'AFP (loi du 10 janvier 1957), est élu président de l'Agence en 1957. Incarnant l'esprit d'indépendance de l'AFP et très apprécié pour son sens journalistique, il sera réélu tous les trois ans jusqu'en 1975. Il quitte ensuite le journalisme pour travailler dans la publicité, chez Publicis, TVCS puis Havas.

mieux le connaître

http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=86665

 

"Pom,Pom,Pom Pommmm" trois coups courts, un coup long.....la voie de Jean Marin s'élève pour lançer le slogan historique:"ici Londres les Français parlent aux Français";la célèbre émission diffusée sur les ondes de la BBC.

Au lendemain du 18 juin 1940,la BBCmet un studio et un émetteur à la disposition de la France Libre.La guerre ne se gagnent pas seulement les armes à la main,mais aussi dans les esprits.Pour lutter contre la désinformation  des Allemands et de Vichy,pour contrebalançer la propagande qui entend asservir l'indépendance des Français;les hommes de Londres ont comprit le rôle capital des médias en général et de la radio en particulier.Une équipe se constitue autour de Jean Marin,Maurice Schumann,Jacques Duchesne,Pierre Bourdan,Jean Oberlé,Maurice Van Moppès.Les émissions sont autant un signe de ralliement,qu'une mine d'information;un lieu où se forge l'esprit de résistance.

 

La campagne triomphale du "V comme Victoire" de 1941

 

Au cours d'une émission Radio Londres invite ses auditeurs à tracer la lettre "V" sur les murs de France.Un appel attendu.Des milliers de "V" fleurissent.Les Allemands sont incapables de s'y opposer.Goebbels décide de retourner le symbole en sa faveur.En pleine guerre contre l'URSS, il fait ériger sur la Tour Eiffel un immense "V" de Victoria en allemand;peine perdu le "V" restera le symbole des Alliers.

 

 

21 Juin 1940

vu

 

par la Presse

 

 

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21 Mars 1940

vu par 

les images

 

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21 Mars 1940

vu

par 

les affiches

 

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21 Mars 1940

Atlas

 

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21 Mars 1914

 

Au même moment

 

Sur la Scène politique

 

En France

 

 

 

Le jeudi 21 mars 1940, dans l'émotion suscitée par l'armistice entre les Finlandais et les Soviétiques, dix jours plus tôt, Paul Reynaud remplace Édouard Daladier (l'homme des accords de Munich) à la présidence du Conseil (le gouvernement français).

 

Atlantique nord

 


Le U38 coule les cargos danois Algier et Christiansborg, au nord de l'Ecosse.

 

 

 

Brin 

de 

vie 

de Paul Reynaud

 

Paul Reynaud est l'un des rares hommes politiques à s'être opposé aux accords de Munich (automne 1938) qui autorisaient l'annexion du territoire tchèque des Sudètes par Hitler. A la tête du ministère des Finances depuis cette date, il a pris une place déterminante dans la préparation du pays à la guerre en étant partisan de la plus grande fermeté à l'égard de l'Allemagne.

Il devient  ainsi Président du Conseil en remplaçant Edouard Daladier déconsidéré depuis qu’il avait signé les accords de Munich.

Dès le début de l’invasion allemande, Reynaud appelle le 18 mai, le Maréchal Philippe Pétain, le vainqueur de la bataille de Verdun, pour être son vice-président. Le lendemain, il rappelle Maxime Weygand à la tête des armées : ce dernier était l’ancien adjoint du Maréchal Foch.

Une semaine plus tard, Paul Reynaud rencontre Winston Churchill, le nouveau Premier ministre britannique. Les deux hommes tombent d’accord pour lutter ensemble contre Hitler selon l’engagement mutuel de la France et de l’Angleterre de ne pas accepter d’armistice ou de traité de paix séparé. Pourtant, dans son gouvernement, Reynaud compte quelques ministres favorables à un armistice dont Maxime Weygand et Philippe Pétain convaincus de la future défaite française.

Paul Reynaud propose alors que les militaires demandent un cessez-le-feu afin que le gouvernement puisse se replier en Afrique du Nord en continuant la lutte. En effet, la France dispose d’une aviation, d’une flotte, de régiments et de beaucoup d’âmes dans les colonies et les Français de métropole n’auraient qu’à patienter.

Cette idée n’est pas du goût du général Maxime Weygand qui objecte que tout le territoire serait occupé, les armées défaites et les armes saisies. Il prône donc un armistice, soit un arrêt des combats en attendant un traité de paix normal. Pétain le soutient dans cette idée d’autant plus que l’exode a commencé, que la Belgique et les Pays-Bas ont été pris, que Sedan a été vaincue. Il ne veut pas abandonner le pays, affirme que l’armée a fait son devoir et qu’il faut savoir reconnaître une défaite.

Paul Reynaud et les membres de son gouvernement, le 6 juin 1940.

De gauche à droite, MM. Ludovic-Oscar Frossard (Travaux publics), Albert Chichery (Commerce),

Jean Prouvost (Information), Yves Bouthillier (Finances), ?Paul Reynaud (président du Conseil, ministre de la Défense nationale et de la Guerre et des Affaires étrangères), ?André Février (sous-secrétaire d’État aux Travaux publics), Yvon Delbos (Éducation), Charles de Gaulle (sous-secrétaire d’État au ministère de la Défense nationale et de la Guerre), Georges Pernot (Famille).

 

Deux personnes ne sont pas d’accord avec cette vision des choses : Georges Mandel, le Ministre de l’Intérieur et le général de brigade Charles de Gaulle, alors sous-secrétaire d’état à la Défense. Pour eux, cette guerre n’a rien à voir avec les précédentes : il s’agit de se battre contre des régimes totalitaires (Allemagne nazie, Italie fasciste et URSS communiste).

De Gaulle est envoyé à Londres par Paul Reynaud pour prier Churchill de dégager la France de sa promesse. Le 16 juin, Paul Reynaud reçoit un télégramme de Churchill qui l’autorise à demander les conditions d’un armistice à Hitler tout en mettant la flotte française à l’abri dans les ports britanniques. Puis Churchill propose une union totale entre l’Angleterre et la France ne faisant des deux pays qu’un seul. Un rendez-vous est pris pour le lendemain entre les deux hommes mais ce traité d’union est rejeté par les partisans de l’armistice, majoritaires dans le gouvernement.

 

Isolé, Paul Reynaud démissionne le soir du 16 juin 1940.

Mal inspiré cette fois, suggère au président Albert Lebrun d'appeler le maréchal Pétain à sa place !

 

Arrêté en septembre 1940, Paul Reynaud sera déféré devant le tribunal de Riom, chargé par Pétain de juger les « responsables de la défaite » mais aucun magistrat ne voudra le condamner.

 

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