Seconde guerre  Résistance Française les hommes de l'ombre

Notre armée secrète

 

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                                                            Notre  dossier du jour

                                                                      s'ouvre

                                                                         sur

                                                       notre armée secréte 

 

                                                           Les Pseudonymes.

 

L'usage des pseudonymes est une de nos  caracteristiques distinctives de tout resistants, et de nos combats. Il faut ajouter que nous resistant  nous ne sommes pas des soldats avec uniforme et drapeau qui luttons  a armes égales contre l'ennemi étranger dûment identifié.

Notre combat est clandestin, quotidien nous luttons en silence et dans l'ombre.Notre lutte se déroule dans notre  propre pays elle est dirigée à la fois contre l'occupant et contre le régime officiel de notre pays.

Notre  apparence est normale, comme tout le monde mais en réalité tout nous sépare de nos contemporains dont nous devons par principe se méfier. A chaque moment, chaque jour nous risquons notre vie, et nous devons nouse protéger.

Le pseudonyme  est alors  pour nous la seule marque de notre solitude.

homme de l'ombre  nous sommes  souvent insérés dans des réseaux et des mouvements. Pour communiquer il nous faut taire notre véritable identité, notre but est  est de préserver notre identité et notre organisation.

Nombreux sont les résistants qui ne connaitront qu'à la liberation  l' identité de leur compagnons

On fait confiance à des inconnus, pour eux on est prêt à tout risquer.Daniel Cordier le Secrétaire de Jean Moulin ne sait rien  du vrai Jean Moulin son patron. Le pseudonyme est justifié par les actions de propagande. Ce n'est que bien plus tard que la Résistance deviendra une action armée.

Si nous devions décrire en quelques mot ce qu'est un pseudonymes nous  le définirions comme étant un identifiant bref  et souvent proche d'un symbole ou d'un signe.

certains d'entre nous Résistants choisissons notre pseudonyme en fonction de leur activité: le jeune polytechnicien André Bellier imprimeur du journal combat deviendra "Vélin" comme le papier.

Dans le journal vérité Le père Challiet signe "Testis" il souhaite ainsi témoigner de la fidélité du Christianisme à la cause de la défense de la liberté humaine.

D'autres pensent que leurs pseudonymes doit faire rêver:Berty Albrecht  ser"Victoire", quant à Pierre Brossolette choisira"Brumaire".

 

portrait de Berty Albrecht Jean <a href='http://www.seconde-guerre.com/biographies/biographie-n-moulin.html' class='lien'>Moulin</a>GHKoenig1.jpg

 

Il y a souvent dans l'histoire certaines questions auxquelles on ne peut répondre et la Résistance n'échappe pas à cette règle: Pourquoi Jean Moulin  se fait il appelé "Max"? pourquoi ce nom? que représentait il pour lui, un souvenir?un symbole? on ne sait pas.

Sans doute en hommage à  Max Jacob un poête qu'il a connu lorsqu'il était sous prefet à chateaulin.

Dans tous les cas le choix du pseudonyme est souvent un pur hasard; c'est en effet d'une manière irrationnelle que Jacques Baumel, jeune secrétaire général des MUR s'autobaptise "Berneix".

Le rôle premier d'un pseudonyme est de brouiller de pistes; Il change selon que l'on se trouve en France ou à l'Etranger. Henry Frenay est "Charvet" dans sa correspondance avec Londres, il deviendra "Xaintrailles" pour ses liens avec son mouvement avec la Suisse, et pour les autres mouvement de Restistance il se fera appelé "Gervais","Tavernier" ou encore"Nef" ou "Lefevre".

 ce choix multiple de pseudonyme est necessaire voire indispensable pour tout Résistants, cela complique certes la lisibilité mais cela a l'avantage d'éviter la répréssion, il ne faut pas oublier que les mailles se reserrent au fur et à mesure des arrestation ;il faut donc se proteger.Le Général Delestraint chef de l'armée secrète sera donc tour à tour "Vidal","Mars","Chevalier,"Délé", cela ne l'empêchera malheureusement pas de se faire arrêter par la Gestapo.

 

Terminons enfin  en précisant que le pseudonyme restera une identité à part entiere.

Il ne s'éffacera pas avec la Libération; au contraire pour certains d'entre nous  il nous survivra. il va devenir un mythe, le souvenir difficile, mais heureux d'une époque. Un certain nombre d'entre nous, résistant ,d'ailleurs le conservera aprés la guerre.

Citons  simplement comme exemple Jacques Chaban-Delmas, Marcel Bleustein Blanchet et le général Maurice Chevance- Bertin.

 

 

 

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Photo d'un télégramme adressé par le Général de Gaulle en 1942

 

 

 

 

Les messages Radio

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Parlons à présent 

de notre 

situation

Dans

la Clandéstinité

 

Les moyens de liaison ou d'information sont encore rudimentaires,ils reposent essentiellement sur la confiance.

Il faut vous dire que Le risque est permanant,et  peut être fatal , nouss  le savons tous et l'acceptons.

Certains sont traditionnels:

comme l'encre sympathique, les systèmes d'ouverture discrètes ,des correspondances, bagages truqués,appareils photos miniatures et microphotos.

Lorsque Jean Moulin revient de Londres pour la première fois en Janvier 1942,c'est dans une boite d'allumettes qu'est dissimulée  une liasse de petits papiers qui sont des microphotos, et notemment la note  par laquelle le chef de la France Libre déclare désigner Jean Moulin comme son représentant et comme délégué du Comité nationnal français.

D'autres moyens sont plus spécifiques et plus artisanaux,

évoquons les "boite à lettres",système le plus utilsè, mais qui ne peux concerner qu'un nombre limité de personnes et de message, messages qui sont essentiellement des rendez -vous: On dépose chez des maisons amies des messages sans adresse ( pour que les propriètaires puissent  faire  des ignorants en cas d'intervention des forces d'intervention,à formules absconses:"

" Hirondelle attendra Abricot demain à 17 heures au même endroit que la semaine dérnière".

Même les dates et les lieux  de rendez vous sont brouillés.

Le bulletin des cadres de Combat recommande, par exemple à ceux d'entre nous  qui utilisent des agendas , précisons que  dans certains cas la mémoire n'est pas suffisante, de convenir d'un code, où les dates et les heures seront retardées ou avancées arbitrairement une fois pour toute où les jours sont décalés.

Les  noms des rues doivent également être camouflés:

Pour un Rendez vous rue Bossuet,il vaut mieux noter" rue de Meaux",si c'est avenue de Saxe il vaut mieux noter"rue Maréchal",la rue Franklin devient "rue Benjamin"....

Des "courriers" appelés aussi "agents de liaison" peuvent assurer physiquement l'acheminement de la correspondance à travers ce qu'on appelle des "lignes "constituées de plusieurs maisons

.Prenons l'exemple des communications entre la délègation suisse du mouvement  Combat puis des MUR et la France en 1944.

Deux courriers dans les deux sens sont indispensables,eu égard au volume de l'information échangée. Compte tenu du fait que trois lieux sont concernés:Paris, Lyon, Genève, et sachant  que le délai souhaité pour l'acheminement est de quatre ou cinq jours.Il convient de mobiliser 8 agents: 2 pour Paris-Lyon,2 pour Lyon Paris,2 pour Lyon Genève, 2 pour Genève Lyon.

Je dois reconnaître que ce système est fragile et couteux car plusieurs personnes sont concernées.

Nos agents sont particulièrement exposés aux rafles contrôles, dénonciations et imprudences.Les femmes , trés souvent  utilisées pour ce type de missions, payeront un lourd tribut.

Certains estiment que "plus de la moitié" de ns agents de liaison ont été arrêté. La dangérosité suit  la courbe ascendante de la répression du côté de Vichy et du côté de l'occupant.

 

Les messages Radio

 Les groupements plus structurés peuvent recourir à un matèriel plus précieux: le poste émétteur-récepteur qui permet de recevoir et d'envoyer des messages,et dont le spectre de diffusion,trés large, peut franchir frontières et mers.

Le procédé est long:pour déchifrer un télégramme de 400 lettres,il faut presque une heure,et autant pour le codage.

Si notre sécurité paraît meilleure elle n'est pas garantie.On sait que la Milice et  la Gestapo  disposent de voitures camouflées de géomètrie capables de détécter les lieux d'émission de méssages radio.

Sans oublier ce qu'on appelait le "gonio concièrge" : que l'on retrouvait surtout dans les petites villes, il se définissait en quelque sorte comme étant des rumeurs,indiscrétions, ou bavardages plus ou moins malveillants.

Comme le précise l'instruction n°229 du SOE,désités aux radios en France:

"Les deux dangers les plus grands auxquels vous avez à faire face sont:1)le bavardage 2) la radiogonométrie".

Selon cette même instruction inédite le bavardage est le premier danger, il est en effet à l'origine de " quatre sur cinq des arrestations éfféctuées par la Gestapo".Souvent par manque d'hommes, le chiffrement et le défrichement sont le fait de la même personne, ce qui est contraire aux règle de sécurité.

Précisons que sur les  deux années 1941 et 1942 on estime que 75 % des opérateurs radio ont été eliminés.

Sans compter ceux sans qui la radio ne peut rien:La règle était simple elle précisait que chaque radio bénéficie de la protection de trois personnes chargées de prévenir de l'arrivée des voiture "gonio".

Travailler en sécurité exige que certaines conditions soient réunies: ne pas entre autre transmettre de fois de suite du même lieu sur la même fréquence à moins de quinze jours d'intervalle, sans tenir à de brèves émissions n'éxcèdant pas une demie heures en 1941, et cinq minute en 1944 en raison des progrés de la "gonio".

Il faut le reconnaître ces précautions, ne faisaient que ralentir notre travail et multiplier les déplacement qui d'ailleurs miltipliaient eux mêmes les risques pour les radios et pour ceux qui les hebergeaient.

Le colonel Remy, Gilbert Renault chef du premier réseau de renseignement lié à la France libre, se plaint, que la centrale  de récéption de Londres arrêtent des horaires arbitraires pour la transmission des messages, ce qui  selon lui a pour effet d'une part  d'engorger le trafic , de stocker  trops longtemps les informations, et donc de les rendre inutiles.

Enfin on constate un manque incontestable de techniciens radios qualifiés: en Décembre 1943 seulement 32 de nos opérateurs  radio sont en activité en France.

Cet objet rare encombrant  est tardif, pensez que les premiers contacts radiotélégraphiques établis  en France par nos camarades  les FFL se situe seulement en mai 1941.

Cela  sera vous l'maginez bien une source évidente de bien des chantages , de malentendus et de conflits internes.

 

 

Carnet de Renseignements

 

Au fil des mois, notre pays la France est quadrillée clandestinement par des dizaines d'opérateurs radio.Ces appareils sont fournis aux réseaux par des petits avions anglais Lysander.

Ces postes sont reliés par ondes courtes aux centrales de Londres qui captent les messages codés lors de rendez-vous indiqués sur les cartes déstinées aux opérateurs  et propre à chaque poste immatriculé par un signal ou une appelation.

Les renseignements transmis concernent d'une part les installations fixes de l'ennemi, ses défenses,,ses fabrications, ses réactions morales et psychologiques, son activité politique au sein de la collaboration et d'autre part, les renseignements urgents :résultats des bombardements,départs ou arrivées des navires de guerre ou d'escadrilles aériennes:installation de batteries anti aériennes,beaucoup plus tard fortifications comme le mur de l'Atlantique et des emplacements d'armes secrètes.

 l'un des premiers poste émetteur concu a été construit par M Corfu de Démemont.Il sera utilisé dans la région de Montbéliard , et son utilisateur Roger Rigel, fut repéré par les "gonios" allemands et sera tué avant la libération.

Notre premier agent de la France libre muni d'un poste émetteur viendra de Londres,son nom, le commandant Estienne d'Orves.

Sa mission sera d'organiser un réseau de renseignement  en Bretagne.Trahi par son opérateur radio, il sera arrêté par la Gestapo et fusillé au Mont Valérien le 29 Août 1941. 

 

Systeme de codage

Il existe de nombreux systèmes de codage, mais le plus sûr reste sans conteste le système de substitution polyalphabétique.Ce sera le plus simple qui ait été inventé pendant la guerre.

Nous 'agent n'avons plus rien à retenir par coeur,et lorsqu'on se fait prendre rien ne peut être pércé.

Les capitales représentent l'alphabet clair,les minuscules l'alphabet chiffé.

En plus du mouchoir,qui est précison le une grille servant à déchiffrer des messages,l'agent  possède des feuillets qui contiennent les clés permettant de crypter.

Ces clés, sont d'usage unique, ce sont des suite de lettres incohérentes: GDCBBW...sous cette clé on place le mot à crypter:Envoyer

la première lettre chiffrée s'obtient en croisant sur le mouchoir le G (qui est souvenez vous la premier lettre de la clé) de la ligne avec le E de la colonne (premiere lettre d''Envoyer), c'est à dire J et ainsi de suite.

 

 

Messages personnels

 

 les méssages personnels sont passés à la BBC.Ce sont des phrases dépourvues de sens et convenues à l'avance comme signaux ou accusés de rècèption.Ils déconcèrtèrent durablement les services allemands qui cherchernt à en décrypter le code.

La transmission des messages est assurée par des jeunes femmes, leurs fonctions est cruciale et parfois assez périeuse. Leur mission première est de transmettre messages et documents au sein des organisations de Résistance.

Le vélo fut le moyen de transport le plus utilisé avec le train pendant cette pèriode de restriction.

 

Moyens de transmission de la Résistance

 

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poste de radio clandestin ayant appartenu à un  Résistant il es dissimulé 

sans une boite de conserve

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27 blocs de lettres composent ce message crypté (DOCUMENT BBC)

Documents de la Résistance

 

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A Bletchley en Grande-Bretagne.un des nôtres tombe nez à nez avec une patte, une tête et quelques autre os d’un volatile. Il s’agit en réalité du squelette d’un pigeon voyageur en décomposition sur la patte duquel était accroché un anneau en aluminium. Un message codé est alors découvert !  » On a pris la bobine, c’était du papier à cigarette sur lequel on avait écrit  » a-t-il témoigné à la presse britannique.

Destiné à « X02 », le message se compose d’une suite de lettres envoyé par le sergent Stott, membre du Special Operations Executive (service d’action clandestine britannique pendant la seconde guerre mondiale).

Le lieu de la découverte n’est pas un hasard puisque le quartier général du maréchal Montgomery se situait dans la même localité pendant la seconde guerre mondiale. Ce message codé lui était certainement destiné. Ce pigeon  a dû se reposer en haut de la cheminée de cette maison et a été surpris par la fumée.

Les pigeons voyageurs ont été très utilisés pendant les deux guerres mondiales. Plus de seize mille pigeons ont ainsi été envoyés entre 1939 et 1945 vers la France  notre pays pour correspondre avec nous la résistance française.

Les britanniques prennent l’affaire très au sérieux. Pour décoder le message et en comprendre la signification, des experts historiens ainsi que le service de renseignement GCHQ sont mobilisés.

 

Spécimen de télégramme codé (collection Paul Hirlemann

Messagemitraillettes pour insurrection Ajaccio

                                                                                                                                                                    Message de Maurice Choury, alias Annibal

 

 

 

Radio clandestine :

description d'une émission

Quelques minutes avant l'heure du rendez-vous avec Londres, notre'opérateur arrive au lieu d'émission. Un ou plusieurs  de nos guetteurs extérieurs sont en place.

Sortir l'appareil de sa cachette, le poser sur une table, dérouler le fil d'antenne sur dix à quinze mètres (à la campagne, il va se perdre dans un arbre, à la ville, il zigzague d'un mur à l'autre de la pièce), relier l'appareil à une prise de courant (ou à une batterie), enfiler le quartz fixant la longueur d'onde prévue, régler l'émetteur et le récepteur : tout cela se fait en quelques minutes lorsque les conditions sont normales.

 

A la seconde prévue pour la prise de contact, notre 'opérateur lance cinq ou six fois son indicatif d'appel.

Dès que la Centrale de Londres le perçoit, elle répond en émettant son propre indicatif.

A partir de ce moment, le trafic s'enchaîne : calmement mais rapidement les signaux morse crépitent, les messages sont transmis un par un, le tout entrecoupé de quelques changements de longueur d'ondes.

Pendant tout ce temps notre opérateur radio reste très conscient de l'écoute ennemie qui alerte immédiatement les stations allemandes de repérage par goniométrie.

Seul un grand entraînement nous permet de nous défaire d'une certaine nervosité, préjudiciable à la qualité et à la précision du travail, car les messages reçus ou transmis sont codés, de telle sorte qu'une lettre manquante ou mal transmise ne peut être devinée ou rectifiée par référence au reste du message. Vingt à trente minutes plus tard, le signal de fin de transmission est échangé, quelquefois accompagné d'une appréciation de la Centrale : "FB" (fine business : bon travail). Il ne reste plus qu'à tout replier, détruire les messages transmis, effacer toute trace de ce qui vient de se passer.

Pendant ces trente minutes ont été transmis des renseignements sur l'ennemi, des comptes-rendus de sabotages et d'opérations aériennes... la liaison vitale entre les Forces de l'Intérieur et les alliés de l'extérieur a été maintenue.

Cette émission de trente minutes réalisée par notre opérateur radio a également nécessité un long et dangereux travail de préparation assumé par nos agents de liaison et de protection. Il fallait bien que les postes émetteurs soient régulièrement changés d'emplacements, les émissions couvertes par des gens armés, les boites aux lettres relevées, les emplacements d'émissions renouvelés, etc..., et cela c'était le travail dangereux des auxiliaires des radios clandestines...

Source : Retour du bout de la nuit - Itinéraire d'un résistant, torturé, déporté, témoin (1939-1989), Anne Bocquet, Institut d'Études Politiques, Université des Sciences Sociales de Grenoble, année 1988-1989 (Mémoire consacré à Robert Clor)

Quelques messages

 

Brazzaville 17 Mai 1941 Pleven -

Proclamation sur la souveraineté de la France. Du général de Gaulle à Pleven.

«D'après les textes dits « constitutionnels» arbitrairement substitués à la constitution de la France, la source de l'autorité du « gouvernement» de Vichy réside exclusivement dans la personne d'un individu de 85 ans dont il est notoire depuis plusieurs années qu'il est affaibli par l'âge.» 

 
 

 6 Juin 1942 Adressé au Général Leclerc Réprimande

«Le troisième paragraphe n'est digne ni de moi ni de vous.» (Collection privée/Musée des lettres et manuscrits 

 

Chaque jour, la BBC émet des dizaines de messages personnels codés. Si, la plupart d’entre eux n’ont pas de sens particulier et ne servent qu’à embrouiller les Allemands, quelques uns nous sont adréssés personnellement à nous Français et plus précisément à nos résistants.

 

« Gabrielle vous envoie ses amitiés » — parachutage à réceptionner

« Le sapin est vert, je répète, le sapin est vert » — annonce du bombardement d’une gare

« Grand-mère mange nos bonbons »

« Yvette aime les grosses carottes » — parachutage d’armes

« Les sanglots longs des violons de l’automne » — annonce du Débarquement de Normandie à des résistants.

« La vache saute par-dessus la lune »

« Blessent mon cœur d’une langueur monotone » — annonce que le Débarquement est imminent

 » Les dés sont sur le tapis » — ordre de saboter les voies ferrées

 

 

 

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Appels à la Résistance

 

Acculé au désastre, le maréchal Pétain demande aux vainqueurs les conditions d'un armistice, appelle à la cessation des combats et demande au peuple de se resserrer derrier lui.Des Français refusant l'inévitable, cherchent les moyens de poursuivre la lutte hors de France. 

A Brive en Corèze,le 17 Juin 1940, Edmond Michelet,militant catholique rédige un tract qu'il distribue avec des amis  dans les rues de sa ville..

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La flamme de la Résistance

A Londres vient d'arriver un général de brigade  français à titre temporaire.Ancien sous secrétaire d'Etat à la Défense nationnale dans le dernier gouvernement Reynaud,Charles de Gaulle est connu des cercles politiques et militaires pour ses positions sur l'emploi des forces blindées.

Le 18 Juin à la BBC , il manifeste so refus de l'armistice et appelle les français à la Résistance: "Quoiqu'i arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas".

Si le maréchal Pétain attribue la défaite à un "esprit de jouissance", aux relâchements des Français, le général de Gaulle l'explique par la tactique allemande d'emploi combiné des avions, des chars et de l'infanterie.

Dans une vision  mondiale de la guerre,opposée à celle du maréchal Pétain, rompant avec le pouvoir légal de Bordeaux, il invite les Français à rejoindre l'Angleterreoù se trouvent des trooupes rapatriées de Norvège et de Dunkerque.

 

"Au nom de la France"

 

Le 19 Juin toujours à la radio de Londres,le général annonce: " Au nom de la France je déclare formellement ce qui suit tout français qui porte encore des armes à le droit absolu de continuer la résistance".Les 22,24,26 et 28 Juin il s'adresse notemment aux hefs militaires, et aux gouverneurs des colonies:"Mettez vous en rapport avec moi pour unir nos efforts et sauver les terres françaises.Malgré les capitulations déjà faites par tant de ceux qui sont responsables de l'honneur du drapeau et de la grandeur de la Patrie,la France libre n'a pas fini de vivre.Nous le prouverons par les armes".

Peu nombreux sont les Français à entendre ces appels, notemment celui du 18 Juin.Rares en effet  sont ceux qui y répondent: citons pour exemple: quelques soldats, et officiers sulbaternes,Muselier un vice amiral,deux généraux Cartoux et Legentilhomme,deux parlementaires, Pierre Cot, et Pierre Olivier Lapie, desz personnalités et des hauts fonctionnaires comme le professeur  René Cassin,André Diethelm, et Gaston Palewski.

 

Les Communistes

 

Le 25 Juin, Charles Tillion, membre du Comité central du parti communiste se trouve à Bordeaux.Il est en effet en Gironde depuis novembre 1939 pour organiser clandestinement le parti.Il rédige un tract joint à des quotidiens vendus dans les kiosques bordelais, qui reclame: " l'arrestation immédiate des traitres", le rétablissement  de la légalité du parti, et appelle à lutter " contre le fascisme hitlèrien et les 200 familles et pour l'indépendance nationnale".

Bien que Tillon exhorte  à lutter contre le nazisme, les termes de l'appel signé Maurice Thorez alors à Moscou et le clandestin Jacques Duclos  à Paris, daté du 10 Juillet, refletent l'attitude ambiguë du parti, du moins de ses dirigeants.

Cet appel au" peuple de France" ignore l'occupant nazi, dénonce pêle- mêle la guerre impèrialiste,le bellicisme des gouvernements français successifs,s'apitoie sur le sort de la population qui vient de connaître le deuil, les bombardements, et l'exode réclame le châtiment de la "clique des dirigeants banqueroutiers ,affirme enfin que seul le parti communiste a eu le courage de se drésser contre la guerre et appelle au relèvement de la France par" le travail et dans la libertè".

 

Maurice Thierry

annonce en ces termes

 l'intervention du général sur les ondes:

 

  "Ici Londres! la BBC parle à la France.

Dans notre studio, ce soir se trouve le général de Gaulle sous secrétaire d'Etat  à la Défense nationnale du gouvernement de Paul Reynaud, président du Conseil......"

Tout se passe apparemment ce soir là comme si le gouvernement du maréchal n'existait pas.Il faut dire que l'affaire était délicate. Ne pas faire référence au titre ministèriel de De Gaulle, c'était ôter beaucoup de portée à son appel,rappeler qu'il appartenait à un cabinet démissionnaire paraissait inconvenant ne le présenter que comme un général français parmi tant d'autres et nommé à titre temporaire constituait une autre inconvenance.On semble avoir choisi de passer sous silence le changement du gouvernement qui s'était entre temps éffectué à Bordeaux.

De Gaulle s'approche de la table cannée, témoigne Jean Moulin, qui est présent,il ôte ses gants blancs et les pose dans son Képi. renversé.......Gibson Parker lui demande un essai de voix...on affirme qu'il a alors simplement dit la "France"; et lui fait signe.Le Général commence a dire son texte: "Les chefs qui depuis de nombreuses années...."

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Jean Louis Crémieux- Brilhac

 

Le 19 Juin à Londres,quelques un  d'entre nous Français qui avons entendu l'appel ou qui l'avons lu dans les journaux nous nous sommes procuré l'adresse du général et sommes venus dire notre sympathie ou offrir notre  services.

Peu nombreux....un mécanicien d'Hispano Suza, le premier, puis deux journalistes français de Londres Pierre Maillau qui s'illustrera sous le nom de Bourdan; et Robert Mangin qui trouve le général "gonflé" et sera vite le plus acharné des antigaullistes.Un jeune agrégé d'Anglais Emile Delavenay.

Avec lui, deux ex militants du front populaire, le syndicaliste Henry Hauck et le caporal André Weil-Curiel, fougueux jeune avocat parisien  naguère socialiste révolutionnaire: Il assurera tout l'aprés midi et le landemain le service de planton en compagnie du maréchal des logis Georges Boris,proche collaborateur de Léon Blum; Le directeur Londonnien de la joillerie Cartier,Etienne Bélanger......"

 

Galerie photo

 

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