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Seconde guerre  Résistance Française les hommes de l'ombre

Le Maquis

Les maquisards et les Refractaires

 

A l'origine du maquis il y a le phénomène du "refractariat".L'occupant dans sa politique de collaboration avec Vichy, a souhaité procéder à la réquisition de la main d'oeuvre française pour couvrir ses besoins qui s'accroissent avec la guerre à l'Est.

Cette politique  a d'abord visé le recrutement  des volontaires et des spécialistes par le biais de la "Relève" instituée par la "loi" du 4 Septembre 1942.Cette loi lance un processus de contrôle généralisé des travailleurs: elle fait obligation à tout Français âgé de 18 ans et de moins de 50 ans de justifier d'un emploi utile au pays, sous peine d'être assujetti à un travail qui lui sera désigné par le gouvernement.

La deuxieme mesure  concernent l'établissement du Service du Travail Obligatoire (STO) en fevrier 1943.Ce dispositif est fondé non plus  sur la spécialité ou la technicité,m ais bien sur des critères démographiques: sont concernées les classes: 40,41, et 42.Les exemptions sont théoriquement supprimées.

Plus que bien des discours, ces mesures, touchant directement les personnes, provoquent de brutales prise de Conscience notemment vis à vis de Vichy, et suscitent des engagements.Le premier est d'entrer en refractariat en refusant d'obtempérer.Le  refractaire est transformé ipso facto en "hors la loi".

Que devient il alors? pas forcément un combattant potentiel.

 

La Planque

 

Première position

Le réfractaire se dissimulent, ou selon la terminologie de l'époque il se "planque".Il ne peut faire autrement car il est devenu un clandestin,situation que connaissent assez peu de résistants,même ceux qui sont dûment homologuès. Il court un risque perment, la chasse aux réfractaires étant rapidement et efficacement organisée. Ribbentrop câble à Otto Abetz l'ambassadeur du Reich à Paris le 2 fevrier 1944 qu'il faut " anéantir sans ménagement" les "défaillants".

 

Deuxième position

Certains d'entre eux peuvent régulariser leur situation.Dans les Alpes Maritimes 1 814 réfractaires 'sur 2844: soit presque 64%) ont régularisé leur situation au 1 er avril 1944.

 

Troisième position

Il rejoint directement un réseau de résistance,il tente de s'évader par l'Espagne, ou plus souvent entre au maquis.C'est dire que le maquis est une création spontannée qui au départ echappe  aux mouvements de Résistance.

Tous les maquis ne sont pas combattants: le " maquis refuge" a pu exister; en outre des maquis peuvent être privés d'armes.Il y a des maquis où la présence de réfractaires est faible, d'autres au contraire en sont constitués en majorité.

Ces hétérogénéité reflete la diversité des contextes     tout ce qui conditionne des formes diverses d'implantation de la Résistance et des maquis.Ainsi les mouvements ont de grandes difficultés  à s'implanter dans la zonne interdite ou la zonne réservée.

 

 

Seconde Guerre Mondial - Resistance - Ceux du maquis

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Portrait de maquisard

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Bibliothèque du Maquis

 

 

 

 

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Coup de Coeur

Jacques CANAUD 
LE TEMPS DES MAQUIS. DE LA VIE DANS LES BOIS À LA RECONQUÊTE DES CITÉS. 1943-1944
De Borée

lundi 16 janvier 2012, par Joël Drogland

 

Trop rarement cité dans les publications spécialisées, Jacques Canaud et un des pionniers de l’histoire de la Résistance en France durant la Seconde Guerre mondiale. Enseignant dans le primaire puis dans le secondaire, agrégé d’histoire, il a soutenu dès 1979 une thèse de doctorat sous la direction du professeur René Rémond sur « Les maquis du Morvan ». Cet objet de recherche historique était alors très rare et il fallait beaucoup de courage pour entreprendre des recherches qui nécessitaient d’avoir largement recours aux archives privées et aux témoignages oraux. 
Pendant des années, Jacques Canaud noua de nombreux contacts avec d’anciens maquisards et chefs de maquis qui lui confièrent des documents indispensables à la connaissance des maquis du Morvan. À ces sources d’accès difficile, il ajouta bien évidemment le dépouillement d’archives publiques, départementales et nationales. Il livra la première étude scientifique sur les maquis, leur implantation, leurs actions, leur sociologie, leur rôle dans la libération du territoire.

Cet ouvrage essentiel connut plusieurs éditions, la dernière en 1995. Coauteur d’un ouvrage sur « La Bourgogne dans la Seconde Guerre mondiale » (éditions Ouest-France, 1986), il étendit son champ de recherche initiale à l’ensemble des maquis de France et publia en 2003 aux éditions de l’Armançon « Le temps des maquis ». Cet ouvrage est aujourd’hui réédité, sans mise à jour, aux éditions De Borée. Trois parties le composent : « Unité ou diversité » (70 pages), « Organisation et vie quotidienne » (110 pages), « Reconquête militaire espérances politiques » (150 pages).

 

 

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