Pierre Gascon

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PIERRE GASCON

1921
{ Isère }
Maquisard déporté

Viscéralement antifasciste, Pierre Gascon distribue dès 1940 des tracts et colle des affiches patriotiques à Grenoble.

Puis il entre dans le service Périclès (écoles des cadres de l’AS) et obtient le surnom de « Gargantua »

puisqu'il est responsable du ravitaillement des maquis de la région.

Arrêté par les Allemands, il est déporté avec son père à Buchenwald.
Avec d'autres détenus, ils parviennent à saboter les fusées V1 et V2 et à transmettre à l'aide d'un poste émetteur

les positions de l'usine aux aviateurs anglais, ce qui permet son bombardement en 1945

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Né en 1921, "Gargantua" entre en résistance en 1941 après sa rencontre avec Bernard de Gaulle, neveu du général.

Il commence à distribuer des tracts et des journaux clandestins, puis fin 1942 rejoint le mouvement Jeunesse et montagne où il aide plusieurs de ses membres à échapper au STO. Il intègre ensuite le réseau Périclès, en charge des maquis-écoles, et reçoit notamment pour mission d'estimer si le Vercors est propice à l’installation d'un maquis. Le 21 septembre 1943, alors qu’il part rejoindre un maquis dans le Jura, Pierre Gascon est arrêté avec un camarade par une patrouille allemande dans le train qui l’emmène à Lyon. D’abord envoyé à l’École de la santé au siège de la police allemande puis à la prison Montluc, il subit plusieurs interrogatoires avant d’être transféré à Compiègne. Il est déporté le 28 octobre 1943 au camp de concentration de Buchenwald avec son père Paul, également résistant.

Après avoir été affecté dans plusieurs Kommandos et usines, il est libéré le 6 mai 1945 par les troupes américaines. Son père Paul ne reviendra pas.
Pierre Gascon a eu plusieurs vies après la guerre : chef d’entreprise, président du Tribunal de Commerce, ou encore homme politique. Il fut conseiller général et régional ainsi que premier adjoint à la Ville de Grenoble en 1983.

Il n’a eu de cesse de raconter, notamment aux scolaires, les horreurs de la guerre et son combat contre l’occupant nazi. Il a d’ailleurs contribué en 1966 à la création du « Musée de la Résistance Dauphinoise », aujourd’hui Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme.
Grand officier de Légion d’honneur, il aurait eu 98 ans le 15 mai.
(Photo Coll. MRDI)

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Pierre Gascon, Déporté-Résistant

Grand Officier de la Légion d'honneur

Président de l'ADIF-FNDIR de l'Isère

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(vidéo de France Télévisions)

PIERRE GASCON TEMOIGNE